Poutine, acculé, va-t-il choisir l’option du nucléaire ?
Analyse Le maître du Kremlin rêvait de reconstituer l’Empire russe et de célébrer la prise de Kiev ce 9 mai. Or ses troupes enchaînent les défaites, et l’Occident arme massivement l’Ukraine, pour l’aider à vaincre et pour empêcher la Russie de menacer un autre pays. Pour s’en sortir, Poutine va-t-il déclencher une attaque nucléaire ?
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Il se rêvait en Pierre le Grand du XXIe siècle. Grâce à sa redoutable armée, son génie tactique et sa vista géopolitique, Vladimir Poutine allait reconstituer la Grande Russie, de Kiev à Moscou, subjuguer le continent européen et démontrer la supériorité de son régime, celui de l’homme fort. Si bien que le 9 mai, à Moscou, le jour anniversaire de la victoire de 1945 contre le régime nazi, le monde allait célébrer l’annexion de l’Ukraine, le retour de l’Empire russe et la gloire éternelle de son nouveau tsar – lui-même. Il n’en sera pourtant rien.
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Le 9 mai, « le jour le plus saint » de la Russie de Poutine, selon le spécialiste Mark Galeotti, le maître du Kremlin pourra, certes, vendre à son peuple une prise de guerre hautement symbolique : la chute de Marioupol, principal port sur la mer d’Azov, qui a coûté la vie à 28 000 civils selon les autorités de la ville.
Il pourra aussi se prévaloir d’un semi-succès diplomatique : malgré son coup de force, la Russie n’est pas isolée sur la scène i…
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