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« Bon, si vous voulez baiser bobonne ce soir à la maison, va falloir rentrer du contrat ! » La scène, décrite par un ancien salarié, se passe derrière les grilles du siège social ultra-sécurisé d'Assu 2000, à Noisy-le-Sec (93), il y a une dizaine d'années. Celui qui parle, c'est le PDG. Crâne dégarni, sourcils blanchis et gouaille populaire, Jacques Bouthier ne mâche pas ses mots, et tant pis si cela a pu choquer un de ses collaborateurs sur les 100 présents ce jour-là autour de la table. Ce patron à l'ancienne croit savoir comment motiver ses commerciaux pour faire du chiffre. Son business, c'est le courtage en assurance, son public, les mauvais clients, souvent malussés.
On le présente comme l'une des 500 fortunes de France (placé 487e dans le palmarès 2020 du magazine Challenges), à l...
Quand on pense que l’homme a sévi pendant des dizaines d’années, harcelant son personnel féminin au vu et au su de tous en public, et personne n’a rien dit ni rien vu, pas même les fins limiers et fines limières de notre excellent magazine. Trop fort ! Trop fort, le serial minotaure de l’assurance. Comment a-t’il pu échapper aussi longtemps à leurs radars affûtés ? Serait-ce la motivation profonde de ce journalisme de meute, qui trouve mais bien tardivement tant de témoignages pour dénoncer soudain le fauve déchu, même celui de « Stéphanie qui n’a pas été sollicitée ». Comme qui dirait, où il y a de la hyène, y’a pas de plaisir.
C est a la justice de trancher. Pas aux medias.
Tous ces crimes et délits ont eu lieu hors de territoire français et cela ne relève pas du hasard, mais de la croyance qu'ils seraient impunis.