Riscle. Pyrénées-Gascogne rencontre ses sociétaires

Après deux années difficiles liées à la crise sanitaire, le Crédit Agricole Pyrénées-Gascogne retrouvait ses adhérents et élus locaux au sein d’une assemblée générale devenue "Rencontre avec les sociétaires". Au sein de la halle de Riscle ce 12 mars, Gérard Pargade, ancien chef de centre, accueillait les sociétaires ; Nathalie Harduya, présidente du bureau de Riscle, empêchée pour souci de santé ; Bernadette Fior, vice-présidente de la caisse locale, présentait le rapport moral, et Johanna Depis, bureau de Riscle, le rapport d’activité : 6 collaborateurs, 210 clients, 8 millions de prêts agri sur 2021 et un "turn-over" pas toujours évident pour les clients.

Marc Didier, président du conseil d’administration de la caisse régionale, devait inscrire ses propos dans l’actualité du moment : la guerre en Ukraine, où la banque est implantée, ses impacts sur les prévisions d’inflation et de reprise économique, l’impact sur les intrants agricoles. Pour le président, c’est un projet sociétal que l’ensemble du groupe se doit de développer : impact climatique, cohésion et inclusion sociale, autant d’éléments à prendre en compte pour réussir les transitions agricoles et agroalimentaires. Le Crédit Agricole poursuivra et va intensifier l’accompagnement des agriculteurs et des exploitations touchées par la crise sans oublier l’installation des jeunes.

Dans ses propos, Marc Didier ne manquait pas de rappeler l’importance de la banque en tant que 1er financeur du territoire Pyrénées-Gascogne avec 3 milliards de prêts et 31 000 nouveaux clients. Une position qui devait permettre au président de présenter l’espace de "coworking" dit "Le connecteur", basé à Biarritz, un lieu pour vivre et entreprendre : "C’est un accélérateur de talents, source d’inspiration et de partage, dont la vocation est de permettre aux acteurs économiques de se rencontrer dans des espaces ultramodernes et ultra-connectés", devait expliquer Marc Didier.

L’assemblée plénière devait se terminer par la remise des "tookets", cette monnaie solidaire pour le monde associatif, dont 6 structures locales ont pu bénéficier pour un montant total de 22 000 €. La fin de matinée devait être consacrée aux travaux en carrefour où sociétaires et élus devaient se retrouver au sein de quatre ateliers : les "agris" et les pros, les assurances, le tourisme et les associations et les jeunes.