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Adoption du Code de l’investissement

Le Medef en éclaireur à Alger

Le patron du Medef a évoqué des perspectives «de colocalisation de projets d'investissements», en Algérie, sous conditions.

Quelques jours à peine après l'adoption, en Conseil des ministres, du projet de loi relatif à l'investissement, les regards pointent de nouveau sur l'Algérie. Ce sont les Français qui, apparemment alertés par cette nette évolution dans le dossier des IDE, affichent des intentions, somme toute, sommaires. En éclaireur, le Medef, principale association du patronat français, a effectué un déplacement sur la capitale algérienne, accompagnée d'une forte délégation d'hommes d'affaires et de chefs d'entreprise français.
Pour le président du mouvement des entreprises de France, Geoffroy Roux de Bézieux «l'Algérie représente un marché potentiel, franchement méconnu...», dira-t-il, estimant que l'adoption du projet de Code de loi sur l'investissement, par le Conseil des ministres intervient dans un timing idéal. Pour Geoffroy, l'adoption de ce projet de code représente «un signal extrêmement positif», dira-t-il insistant, par ailleurs, sur la nécessité de «mettre en place un système juridique et législatif clair et stable pour rassurer les investisseurs». Une réplique qui traduit l'attente des entreprises françaises, du législateur algérien, mais aussi des autorités du pays.
Une posture qui est en inadéquation avec les développements dans le marché des IDE en Algérie, au cours de ces dernières années. Contrairement à leurs homologues turques, chinoises ou encore allemandes, qui démontrent une grande résilience dans le monde des affaires, sans compter les étapes franchies en matière de transfert de technologies et de renforcement du taux d'intégration, les entreprises françaises persistent dans une posture d'attentisme et d'appréhensions. En effet, ils sont nombreux les investissements IDE en Algérie, qui ont lancé des projets d'envergure et qui arrivent à se développer progressivement avec, à l'appui, des performances et des évolutions remarquables au niveau des chiffres d'affaires. Cela, sans compter les performances remarquées en matière d'exportations, en pleine période de géopolitique planétaire tourmentée.
Cela n'empêche pas le patron du Medef d'évoquer des perspectives «de colocalisation de projets d'investissements», en partenariat avec la Capc, ou encore la coordination nationale du patronat CNP, récemment mise sur scène. «Seul bémol, c'est le cadre législatif sur l'investissement, par rapport à la durée de vie des projets, qui doivent aller au-delà de 10 années», dira-t-il faisant allusion à «un besoin de stabilité de l'arsenal juridique». «À l'ère des plans de souveraineté nationale en Europe, à la faveur de la guerre en Ukraine, et le changement politique dans la mondialisation, qui n'est plus celle des années 2000, nous devons songer à des alternatives économiques», dira-t-il. Quel que soit le climat, nous continuerons de travailler ensemble», dira-t-il en guise d'assurances. À une question au sujet de la concurrence en matière des IDE en Algérie et l'apport des entreprises françaises, le patron du Medef estimera que «plus il y a de la concurrence, plus il y a de l'investissement», dira-t-il. Noter que la délégation française, comporte des branches d'Alstom, Airbus Hélico, Natixis Banque, Renault truck et automobile, Total Energie, agro-industrie, Egis-Ingénierie en bâtiment, etc. Il y a lieu de souligner que le patron de la Capc a annoncé «qu'un dossier exhaustif sur l'industrie automobile en Algérie, est en phase d'élaboration... Il sera ficelé et présenté incessamment, en vue de lancer certaines démarches dans ce sens», dira-t-il. À noter enfin que la délégation était attendue, hier, par le ministre de l'Industrie, a-t-on annoncé.

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