Publicité

DIRECT - Élisabeth Borne dédie sa nomination à Matignon «à toutes les petites filles»

Jean Castex et Élisabeth Borne, lors de la passation de pouvoir, lundi à Matignon.
Jean Castex et Élisabeth Borne, lors de la passation de pouvoir, lundi à Matignon. THOMAS SAMSON / AFP
TERMINÉ

Reçue à l'Élysée en fin d'après-midi, Élisabeth Borne a été nommée première ministre par le président de la République et chargée de former un gouvernement. Jean Castex a présenté sa démission lundi à Emmanuel Macron.

TERMINÉ

«Merci à Emmanuel Macron de sa confiance», écrit Elisabeth Borne

La nouvelle première ministre a remercié sur Twitter Emmanuel Macron pour «sa confiance» et «l’honneur qu’il me fait en me nommant première ministre».

«Les défis devant nous sont grands. Je mesure pleinement cette responsabilité», a-t-elle ajouté.

» LIRE NOTRE PORTRAIT - Élisabeth Borne première ministre : la consécration d'une «techno» de gauche

L’éditorial du Figaro: «Élisabeth Borne à Matignon, technique et politique»

Il y a quelque chose de scandinave dans le moment que nous vivons. Une femme à la tête du gouvernement, le compromis permanent entre la droite et la gauche, le charme discret de la compétence, une paisible indifférence de l’opinion. Élisabeth Borne n’est pas une héroïne de Borgen, la célèbre série danoise, mais celle qui va incarner, après Édouard Philippe et Jean Castex, la sobriété heureuse, l’expertise laborieuse qui laissent les mouvements tourbillonnants du baroque au seul président de la République.

» LISEZ LA SUITE DE NOTRE ÉDITORIAL - L’éditorial du Figaro: «Élisabeth Borne à Matignon, technique et politique»

Pour Zemmour, «2022 sera donc l’année de la soumission à la gauche»

Après la nomination d’Élisabeth Borne au poste de premier ministre, Éric Zemmour a tenu à réagir. «2022 sera donc l'année de la soumission à la gauche. Macron nomme une Première ministre de gauche. Mélenchon unit la gauche. Le Pen drague la gauche. LR se soumet à la gauche. Seul Reconquête! résiste et assume d'être le grand mouvement populaire de droite.»

» LIRE NOTRE PORTRAIT - Élisabeth Borne première ministre : la consécration d'une «techno» de gauche

Jean Castex quitte Matignon et «sort de la vie politique nationale»

L’ancien premier ministre vient de quitter Matignon, laissant Élisabeth Borne au poste de chef du gouvernement.

Lors d’un long discours de passation, il a annoncé vouloir «continuer à servir notre pays» mais fera «un pas de côté en sortant de la vie politique nationale».

«Je ferai en ce qui me concerne un pas de côté, en sortant de la vie politique nationale dans laquelle je ne suis finalement entré qu'un peu par effraction en juillet 2020, je continuerai, bien sûr, à servir notre pays, il y a tellement de façons de servir son pays quand on l'aime, en dehors de la politique», a affirmé Jean Castex.

» LIRE AUSSI - Guillaume Tabard: «Jean Castex s’en va sans hésitation, mais pas sans regret»

Élisabeth Borne dédie sa nomination «à toutes les petites filles»

«Merci pour ton engagement sans faille au service de notre pays. Merci pour tes mots, et merci pour les nombreux combats que nous avons menés ensemble. Beaucoup de Françaises et de Français ont comme moi un pincement au cœur au moment où tu quittes tes fonctions. Tu as su conquérir le cœur des Français en sillonnant le pays», a clamé Élisabeth Borne à Jean Castex ce lundi soir.

Jean Castex et Élisabeth Borne. AFP

«Nous avons des différences, mais nous avons beaucoup de choses en commun. D’abord, nous croyons que les politiques publiques doivent être bâties dans le dialogue», a avancé la nouvelle première ministre. Elle a évoqué les politiques écologiques notamment, en «associant davantage les forces vives de notre territoire». «Il faut agir plus vite et plus fort» face au «défi climatique et écologique.» «C’est tout le sens de la nouvelle méthode voulue par le président de la République.»

Elle a également eu une «pensée» pour Edith Cresson, première femme première ministre en France, appelant à une plus grande place des femmes dans la société. «Je voudrais dédier cette nomination à toutes les petites filles. Allez aux bouts de vos rêves! Rien ne droit freiner le combat pour la place des femmes dans notre société.»

«Cher Jean, je pense sincèrement que vous êtes une personne rare, car vous croyez au collectif. Vous avez servi le pays. Merci, très sincèrement, et bravo.»

» LIRE NOTRE PORTRAIT - Élisabeth Borne première ministre : la consécration d'une «techno» de gauche

«J’ai confiance en toi» : Jean Castex passe le pouvoir à Élisabeth Borne

«Madame la première ministre, chère Elisabeth. Je suis particulièrement heureux de t’accueillir (à Matignon). Je voudrais d’emblée exprimer toute ma gratitude et ma reconnaissance après ces mois qui m’ont conduit à la tête du gouvernement de la République à faire face avec le peuple français à une série d'événements tout à fait exceptionnels», explique Jean Castex sur le perron de Matignon, en passant le pouvoir à Élisabeth Borne.

» LIRE NOTRE PORTRAIT - Élisabeth Borne première ministre : la consécration d'une «techno» de gauche

Il a ainsi remercié Emmanuel Macron pour sa confiance, avant d’évoquer le Covid. «Nous avons dû prendre des mesures difficiles. Mais je veux ici saluer la résilience de nos concitoyens. La solidarité qu’ils ont exprimé au-delà des contestations. Nous avons ensemble fait face. J’ai essayé, avec le gouvernement, avec l’ensemble des services publics, de mener le bateau. Avec un seul objectif : protéger, apaiser, expliquer, rassembler, fédérer.»

L’ancien premier ministre a continué d’évoquer les marqueurs de son mandat: «La crise sanitaire n’a pas été le seul événement auquel nous avons fait face: la guerre, qui n’a pas fini de faire peser ses conséquences, et je sais que ce sera une de tes priorités. Et je veux aussi avoir une pensée pour les victimes d’attentats terroristes», comme Samuel Paty. «La société souffre. Certains de nos concitoyens rencontrent des difficultés. Le peuple français est un peuple exigeant, il soupèse tout! Mais il veut faire face, c’est un grand peuple, un peuple politique.»

Et d’ironiser, sur le poste de premier ministre souvent critiqué: «On dit parfois qu’il a été créé pour cela. Mais je crains qu’une de ces critiques te soit épargnée, celle relative à ton accent».

«J’ai confiance en toi, a avancé Jean Castex aux côtés d’Élisabeth Borne. Depuis juillet 2020, j’ai observé tes immenses qualités de droiture, d’intégrité, de compétences, de volontarisme. La transition écologique, l’égalité des territoires, l’aspiration à la justice et à l’égalité: toutes ces valeurs que tu as ancrées en toi-même. Je serai autant là que tu le souhaites (…) Je te fais confiance», a-t-il enfin déclamé, avant de nombreux applaudissements.

» LIRE AUSSI - À Matignon, clap de fin de l’ère Castex

Emmanuel Macron dresse l’agenda de «madame la première ministre»

«Chère Elisabeth Borne, madame la première ministre, Écologie, santé, éducation, plein-emploi, renaissance démocratique, Europe et sécurité : ensemble, avec le nouveau gouvernement, nous continuerons d’agir sans relâche pour les Françaises et les Français», écrit Emmanuel Macron sur Twitter.

» LIRE NOTRE PORTRAIT - Élisabeth Borne première ministre : la consécration d'une «techno» de gauche

Olivier Faure salue une «femme PM», mais raille Élisabeth Borne

Olivier Faure, patron du Parti Socialiste, s’est montré mitigé à la nomination d’Élisabeth Borne. «Point positif, une femme PM. Pour le reste... Nomination de la ministre des Transports qui a démantelé le service public ferroviaire, de l'Ecologie condamnée pour inaction climatique, du Travail qui a spolié les chômeurs avec la réforme de l'assurance chômage #BorneOut», écrit-il sur Twitter.

» LIRE AUSSI - Élisabeth Borne est-elle «première» ou «premier» ministre ?

Borne à Matignon : nommée car «remarquable» et non «parce que femme», selon Edith Cresson

Edith Cresson, la première femme à avoir occupé le poste de première ministre il y a trente-et-un ans, a estimé lundi qu’Élisabeth Borne a été nommée par Emmanuel Macron à Matignon non pas parce qu'elle est une femme, mais car «elle est remarquable».

«Je pense que c'est un très bon choix, parce que c'est une personne remarquable, pas parce que c'est une femme», a affirmé sur BFMTV Edith Cresson qui est restée moins d'un an à Matignon, du 15 mai 1991 au 2 avril 1992, une expérience marquée à l'époque par le sexisme ambiant.

Elle a jugé «extraordinaire» que le pays ait «attendu aussi longtemps» pour qu'une femme soit à nouveau désignée à la tête du gouvernement, estimant que «la France est un pays particulièrement arriérée, pas la population française, mais la classe politique», citant les exemples de l'Allemagne et du Royaume-Uni où Angela Merkel et Margaret Thatcher ont respectivement et longtemps occupé ces fonctions.

«Je pense que le président de la République a dû se rendre compte qu'il était temps, effectivement, qu'une autre femme soit nommée première ministre», a-t-elle ajouté, convaincue que Elisabeth Borne «saurait faire face d'une façon remarquable aux difficultés qu'elle risque évidemment de rencontrer».

» LIRE AUSSI - Remaniement : avec la nomination d'Élisabeth Borne, une femme entre pour la première fois à Matignon depuis 1992

Jean Castex accueille Élisabeth Borne à Matignon

L’ancien premier ministre vient d’accueillir sa remplaçante à Matignon, sous de nombreux applaudissements du personnel de l’Hôtel.

Jean Castex et Élisabeth Borne sur le perron de Matignon. AFP

Jean Castex a ensuite invité Élisabeth Borne dans son bureau pour un bref échange, avant une prise de paroles du sortant et de la nouvelle première ministre. Selon l'entourage d'Emmanuel Macron, Élisabeth Borne doit former un nouveau gouvernement «dans les prochains jours».

» LIRE NOTRE PORTRAIT - Élisabeth Borne première ministre : la consécration d'une «techno» de gauche

Valérie Pécresse adresse ses «félicitations républicaines à Élisabeth Borne»

Valérie Pécresse a adressé sur Twitter ses «félicitations républicaines» à Élisabeth Borne, saluant son «parcours d'engagement nécessaire pour devenir la 2e femme premier ministre de notre pays».

Les femmes du gouvernement accueillent Borne avec une «immense joie»

«Je te souhaite plein succès dans cette nouvelle et passionnante mission au service des Français», a écrit la ministre de la culture Roselyne Bachelot ce lundi soir, après la nomination d’Élisabeth Borne.

«Une femme à Matignon, immense joie ! Félicitations chaleureuses à Elisabeth Borne, dont on connaît les valeurs ancrées, les engagements forts & le grand sens de l’Etat», a publié la secrétaire d’État à la citoyenneté Marlène Schiappa.

Catherine Vautrin : «Enfin une femme à Matignon !»

Un temps pressentie pour être première ministre, la présidente de la communauté urbaine du Grand Reims Catherine Vautrin a salué la nomination d’Élisabeth Borne. «Bravo à Élisabeth Borne et plein succès à la France.»

À VOIR AUSSI – «Son nom a été dévitalisé»: pourquoi Catherine Vautrin n'a pas été nommée premier ministre

Élisabeth Borne première ministre : la consécration d'une «techno» de gauche

Comme une forme d'évidence après un long suspens. Élisabeth Borne, la bonne élève discrète de la macronie, est nommée ce lundi première ministre. À 61 ans, celle qui a été trois fois ministre (Transports, Transition écologique, Travail) lors du premier quinquennat d'Emmanuel Macron s'impose à Matignon grâce à son bilan. Femme de gauche, cette ingénieure diplômée des « Ponts et Chaussées » (promotion 1986 comme la socialiste Valérie Rabault) a réussi ces cinq dernières années à faire adopter des réformes clivantes chères à la droite. De la réforme de la SNCF, en 2018, à la réforme de l'Assurance chômage plus récemment. Un savoir-faire qui lui ouvre aujourd'hui les portes de «l'enfer de Matignon».

» LISEZ LA SUITE DE NOTRE PORTRAIT - Élisabeth Borne première ministre : la consécration d'une «techno» de gauche

«Macron a trouvé sa Mme Thatcher», pointe Fabien Roussel

Le communiste Fabien Roussel a également critiqué sur Twitter la nomination d’Élisabeth Borne au poste de premier ministre. «Privatisation et mise en concurrence de la SNCF et de la RATP, réforme de l’assurance chômage au détriment de plus d’1 million d’allocataires, fossoyeuse de Fessenheim : avec Elisabeth Borne, Macron a trouvé sa Mme Thatcher.»

Et de cingler: «La technocratie au service de l’argent roi.»

» LIRE AUSSI - Remaniement : avec la nomination d'Élisabeth Borne, une femme entre pour la première fois à Matignon depuis 1992

Mélenchon prédit une «nouvelle saison de maltraitance sociale», après la nomination de Borne

Le chef des Insoumis Jean-Luc Mélenchon a de nouveau ironisé sur Twitter ce lundi soir, alors qu’Élisabeth Borne vient d’être nommée première ministre.

«Borne: baisse de l’allocation d’1 million de chômeurs, suppression des tarifs réglementés du gaz, report de 10 ans de la fin du nucléaire, ouverture à la concurrence de la SNCF et RATP. Très pour la retraite à 65 ans. En avant pour une nouvelle saison de maltraitance sociale !», a-t-il taclé.

«Madame Borne représente tout ce qui n'a pas marché au cours des 20 dernières années», a-t-il continué lors d’une prise de parole. «Madame Borne serait une femme de gauche - nous lui accordons pas ce label.»

Il a toutefois souhaité de «bonnes vacances à Jean Castex».

» LIRE AUSSI - Législatives : Emmanuel Macron serait-il obligé de nommer Jean-Luc Mélenchon premier ministre en cas de cohabitation avec la gauche ?

Marine Le Pen raille la nomination d’Elisabeth Borne : «Macron démontre (…) la volonté de poursuivre sa politique de mépris»

«En nommant Élisabeth Borne comme premier Ministre, Emmanuel Macron démontre son incapacité à rassembler et la volonté de poursuivre sa politique de mépris, de déconstruction de l'État, de saccage social, de racket fiscal et de laxisme», a violemment taclé la candidate malheureuse à la présidentielle Marine Le Pen dans un tweet, réagissant à la nomination d’Élisabeth Borne au poste de première ministre.

» LIRE AUSSI - Élisabeth Borne première ministre : la consécration d'une «techno» de gauche

Élisabeth Borne est nommée première ministre, annonce l’Élysée

Élisabeth Borne, ancienne ministre du Travail, a été nommée première ministre par Emmanuel Macron, a annoncé l’Élysée. «Le président de la République a nommé Mme Elisabeth Borne première ministre et l'a chargée de former un gouvernement», a déclaré la présidence dans un communiqué. «C'est le choix de la compétence au service de la France, d'une femme de conviction, d'action et de réalisation», a expliqué par ailleurs l'Elysée.

Elisabeth Borne derrière Emmanuel Macron, en 2020. AFP

Après un weekend dominé par les noms des anciennes ministre Catherine Vautrin (ex-LR), Valérie Létard (centriste) ou Marisol Touraine (ex-PS), c'est celui de la ministre du Travail, Elisabeth Borne, qui bruissait parmi plusieurs conseillers de l'exécutif lundi après-midi.

A 61 ans, celle qui était jusqu'à présent ministre du Travail devient la deuxième femme à entrer à Matignon après Edith Cresson, restée onze mois à ce poste de mai 1991 à avril 1992, durant le second septennat François Mitterrand. Polytechnicienne, Elisabeth Borne, passée depuis 2017 par les Transports puis par la Transition écologique, est une des tenantes de l'aile gauche du gouvernement et connue pour sa rigueur et ses compétences.

Elle a été préfète de la région Poitou-Charentes de 2013 à 2014, puis directrice de cabinet de Ségolène Royal au ministère de l'Écologie de 2014 à 2015, avant de prendre la tête de la RATP jusqu'à son entrée au gouvernement en 2017. Son nom était régulièrement cité depuis la réélection d'Emmanuel Macron le 24 avril. Le président avait précisé vouloir un premier ministre au profil «social, environnemental et productif».

» LIRE AUSSI - Élisabeth Borne première ministre : la consécration d'une «techno» de gauche

Gérald Darmanin rend hommage à Jean Castex

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a rendu hommage à Jean Castex, «chef d'équipe efficace au service de la France».

Barbara Pompili remercie Jean Castex : «Je te souhaite le meilleur»

La ministre de la Transition écologique Barbara Pompili a remercié Jean Castex «d’avoir mené (leur) équipe gouvernementale pendant ces deux années». «Je te souhaite le meilleur dans cette nouvelle étape qui démarre aujourd'hui», ajoute-t-elle.

» LIRE AUSSI - Départ de Jean Castex: «Mission terminée pour Cincinnatus»

Olivier Véran loue Jean Castex

«Jean Castex a su surmonter les crises et créer un lien unique avec les Français. À l’écoute et au travail, ce fut un honneur d’être à ses côtés. Merci Monsieur le premier ministre», a écrit Olivier Véran sur Twitter ce lundi soir, à quelques instants du remaniement ministériel.

Cédric O tire sa révérence en tant que secrétaire d'État chargé du Numérique

Le secrétaire d'État chargé du Numérique, Cédric O, a tiré sa révérence ce lundi soir sur Twitter. «Une page se tourne aujourd’hui. Celles de 5 années passées à servir l’Etat auprès d’Emmanuel Macron. Une autre s’ouvre», a-t-il écrit.

«Avoir eu le privilège d’être en responsabilités sur un sujet aussi central pour l’avenir de la France, au moment où le numérique et la technologie façonnent le monde de demain pour le meilleur et parfois pour le pire, aura été un immense honneur», poursuit-il.

Et d’affirmer: «Ces combats, je continuerai à les mener, mais dans d’autre cadres. La promesse d’En Marche de la politique comme engagement et non comme métier est pour moi une condition pour recréer la confiance dans nos institutions. Les aller-retour sont une excellente chose pour l'Etat.»

» LIRE AUSSI - Après un passage au gouvernement, la reconversion des ministres dans le privé sous surveillance

Emmanuel Macron salue la «passion» et l'«engagement» de Jean Castex

Le président de la République a salué sur Twitter son premier ministre sortant, Jean Castex, alors que le remaniement ministériel est imminent. «Durant près de deux ans, il a agi avec passion et engagement au service de la France. Soyons fiers du travail accompli et des résultats obtenus ensemble», a-t-il écrit.

» LIRE AUSSI - Emmanuel Macron ouvre la séquence du remaniement gouvernemental

Jean-Baptiste Djebbari va entrer au conseil d'administration de la start-up Hopium

La start-up française Hopium, qui a pour ambition d'assembler en France une automobile fonctionnant entièrement à l'hydrogène, a annoncé lundi avoir proposé la nomination du ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, à son conseil d'administration, alors que le remaniement du gouvernement est imminent. «Hopium annonce aujourd'hui le renforcement de sa gouvernance, avec la proposition de Jean-Baptiste Djebbari en qualité d'administrateur», a indiqué la société dans un communiqué.

Saisie par le ministre, la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) a rendu un avis le 22 mars à cet égard. Elle estime que «le risque de prise illégale d'intérêts peut être écarté, sous réserve de l'appréciation souveraine du juge pénal».

» POUR EN SAVOIR PLUS - Jean-Baptiste Djebbari va entrer au conseil d'administration de la start-up Hopium

«Bon vent Jean !» : Richard Ferrand salue l'«humanité» et l'«énergie épatante» de Jean Castex

Le président de l’Assemblée Nationale a adressé un message sur Twitter à l’ancien premier ministre démissionnaire Jean Castex.

«Merci d’avoir servi la France et gouverné le pays pendant près de deux ans avec humanité, efficacité, loyauté, et une énergie épatante !», a t-il salué.

Jean Castex a remis sa démission à Emmanuel Macron, qui l'a acceptée

Jean Castex a annoncé lundi à l'AFP avoir remis sa lettre de démission à Emmanuel Macron. Le chef de l'Etat «l'a acceptée», a ajouté l'Elysée, qui précise que le Premier ministre assure «le traitement des affaires courantes jusqu'à la nomination du nouveau Gouvernement».

«Je viens de remettre ma lettre de démission», a déclaré le Premier ministre en arrivant à l'hôtel Matignon après une heure d'entrevue avec le président de la République à l'Elysée.

À VOIR AUSSI – Que deviendra le nouveau premier ministre de Macron en cas de défaite aux législatives?

La nomination du nouveau premier ministre est «un CDD de mission d’intérim», ironise Jean-Luc Mélenchon

Jean-Luc Mélenchon qui martèle sa volonté de devenir premier ministre à l’issue des élections législatives a ironisé sur Twitter la nomination imminente du nouveau premier ministre.

«Personne ne veut le job. C’est un CDD de mission d’intérim», écrit-il après avoir constaté une «grande tension avant la nomination» de son «prédécesseur».

La passation de pouvoir aura lieu dans quelques heures

Alors que l’ancien premier ministre démissionnaire Jean Castex vient de quitter l’Elysée, l’annonce de son successeur est attendue dans les prochaines heures.

Après un week-end dominé par les noms de Catherine Vautrin (ex-LR) ou Marisol Touraine (ex-PS), c'est celui de la ministre du Travail, Elisabeth Borne, qui bruissait parmi plusieurs conseillers de l'exécutif cet après-midi.

Xose Bouzas / Hans Lucas via Reuters

Jean Castex quitte l’Elysée

La voiture de Jean Castex quitte l’Elysée, où l’ancien premier ministre est arrivé à 16 heures pour présenter sa démission à Emmanuel Macron.

Guillaume Tabard: «Jean Castex s’en va sans hésitation, mais pas sans regret»

Quitter Matignon, il le fait sans hésitation, mais pas sans tristesse. Son départ, il l’avait plusieurs fois plaidé devant Emmanuel Macron. Dès lors que le président était réélu et la majorité, il l’espère, reconduite, le changement ne pouvait passer que par un remplacement de l’hôte de Matignon

Mais quitter Matignon n’est pas une libération pour Jean Castex. «Je ne suis pas exténué, je n’en avais pas marre, et puis, les mois passant, on apprend et on progresse. Donc oui, je m’en vais à regret. Mais c’est la vie», expliquait celui qui est présente actuellement sa démission à Emmanuel Macron.

» LIRE NOTRE CONTRE-POINT - Guillaume Tabard: «Jean Castex s’en va sans hésitation, mais pas sans regret»

À VOIR AUSSI – Pourquoi Emmanuel Macron a attendu aussi longtemps pour dévoiler son premier ministre


Nomination du premier ministre : quelles règles ?

Pour qu’un nouveau gouvernement soit nommé, le premier ministre doit d’abord présenter sa démission au président de la République. Ensuite, c’est au président de la République de nommer un successeur. Il s’agit d’un «pouvoir propre», consacré par l’article 8 de la Constitution. De ce point de vue, Emmanuel Macron est donc libre de nommer qui il souhaite. Après cette nomination, le chef d’Etat a 48 heures pour désigner, sur proposition de son nouveau premier ministre, l’ensemble des membres du gouvernement.

Lire aussi - Mélenchon et le spectre d'une cohabitation : au-delà des affirmations, des questions en suspens

Mais la Vème République reste formellement un régime «parlementaire» car «le premier ministre engage devant l'Assemblée nationale la responsabilité du Gouvernement sur son programme», selon l’article 49 de la Constitution. Par conséquent, ce nouveau gouvernement pourrait rapidement évoluer après les élections législatives de juin prochain. Légèrement seulement si la majorité l’emporte, mais si l’opposition arrivait en tête, Emmanuel Macron serait de facto contraint de nommer un premier ministre au sein de l’opposition. C’est le principe d’une «cohabitation».

Le casse-tête du casting de l’ère Macron II

Avec ce nouveau gouvernement, il s’agit de résoudre l’équation insoluble du changement dans la continuité. Le tout dans un contexte hors norme sur le plan national et international.

Pour l’heure, le président de la République entretient le plus grand mystère sur ses intentions. D’ailleurs, il n’y a guère que sur le nom de la future locatrice de Matignon que des noms circulent. En témoigne le désarroi de l’ensemble des membres de l’équipe de Jean Castex, bien incapables de savoir qui sera reconduit ou pas dans le prochain exécutif.

» LIRE NOTRE RECIT - Le casse-tête du casting de l’ère Macron II

À VOIR AUSSI – Remaniement: le prochain premier ministre devra avoir de l'«empathie», de l'«expérience» et un «leadership», selon Bayrou

Le nom du successeur de Jean Castex attendu dans l’après-midi

Après un week-end dominé par les noms des anciennes ministre Catherine Vautrin (ex-LR), Valérie Létard (centriste) ou Marisol Touraine (ex-PS), c'est celui de la ministre du Travail, Elisabeth Borne, qui bruissait parmi plusieurs conseillers de l'exécutif lundi après-midi.

Cette technicienne tenace, jugée loyale, est perçue par la macronie comme ayant fait ses preuves au gouvernement pendant tout le dernier quinquennat, des Transports au Travail en passant par l'Ecologie.

Jean Castex arrive à l'Elysée pour remettre sa démission à Emmanuel Macron

Jean Castex a quitté lundi peu avant 16H00 Matignon et est arrivé quelques minutes après à l'Elysée pour remettre sa démission à Emmanuel Macron, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Selon des sources concordantes au sein de l'exécutif, une passation de pouvoir avec le ou la successeur(e) de Jean Castex au poste de Premier ministre aura lieu autour de 19H00 lundi.

Si une femme est nommée à Matignon, Édith Cresson lui souhaite «beaucoup de courage»

Elle est la seule et unique femme à avoir occupé ce poste. En 1991, Édith Cresson, nommée par François Mitterrand, devient durant dix mois le premier chef de gouvernement au féminin.

Plus de trente ans plus tard, et alors qu'Emmanuel Macron semble pencher vers la nomination d'une femme, elle prévient, dans une interview accordée au JDD : «Ce n'est pas le pays qui est machiste : c'est sa classe politique.»

» LIRE NOTRE ARTICLE - Remaniement : si une femme est nommée à Matignon, Édith Cresson lui souhaite «beaucoup de courage»

Une attente historiquement longue

En attendant 22 jours après sa réélection pour nommer le nouveau chef du gouvernement, Emmanuel Macron devient le président qui a mis le plus de temps à officialiser le nom de son premier ministre. 

Avant lui, c’est Charles de Gaulle qui détenait ce record. En décembre 1965, il avait attendu 20 jours pour reconduire Georges Pompidou à ce poste.

Bienvenue dans ce nouveau live 

Bonjour et bienvenue dans ce nouveau direct consacré à la nomination du nouveau premier ministre et au remaniement du gouvernement.

DIRECT - Élisabeth Borne dédie sa nomination à Matignon «à toutes les petites filles»

S'ABONNER
Partager

Partager via :

S'abonner
169 commentaires
  • Drop in the Ocean

    le

    J'attend de voir. Mais ca commence mal. Une seule bonne chose à court terme : les electeurs LR ont de forte chances de rentrer au bercail pour se donner un groupe fort à l'assemblée. On pourrait même rêver d'une majorité, mais avec Z a l'affut, ca va etre dur...

  • Drop in the Ocean

    le

    J'attend de voir. Mais ca commence mal. Une seule bonne chose à court terme : les electeurs LR ont de forte chances de rentrer au bercail pour se donner un groupe fort à l'assemblée. On pourrait même rêver d'une majorité, mais avec Z a l'affut, ca va etre dur...

  • Mc Struggle

    le

    Cet excellent choix (CV prestigieux pour une pupille de la nation) est confirmé par les réactions hargneuses de ceux qui ont rempli ce forum de messages ”prémonitoires” affirmant que le polémiste brillamment élu raccompagnerait le Président Macron à sa voiture. Leur acharnement contre E. Borne ne peut que signifier qu’elle a toutes les qualités requises.

À lire aussi

LFI : Mathilde Panot convoquée par la police pour «apologie du terrorisme»

LFI : Mathilde Panot convoquée par la police pour «apologie du terrorisme»

La présidente du groupe LFI à l’Assemblée est convoquée dans le cadre d'une enquête ouverte à la suite d'un communiqué du groupe parlementaire publié le 7 octobre, jour de l'attaque du Hamas contre Israël. Mélenchon dénonce un «événement sans précédent» ayant pour but de «protéger un génocide».

Regarder la vidéo