Automobile Assurer une voiture sans permis: obligatoire... et pas donné
Comme tout véhicule automobile, la voiture sans permis (VSP ou voiturette) est soumise à une obligation d’assurance. Vous retrouvez donc les trois types d’assurances connues : au tiers, au tiers étendu et tous risques.
L’assurance au tiers étant le minimum légal (responsabilité civile) ; comme tout assurance, vous pouvez souscrire des options supplémentaires destinées à mieux vous protéger : garantie du conducteur, protection juridique… Pour rappel, la VSP est bridée à 45 km/h et n’a pas le droit de circuler sur les voies rapides et les autoroutes.
Qui peut conduire ?
La voiture sans permis a des adeptes ; un tiers des conducteurs a plus de 50 ans, un autre tiers entre 30 et 50 ans et le dernier tiers a moins de 30 ans. Si vous êtes né avant le 1er janvier 1988, vous pouvez conduire une voiturette sans code et sans permis de conduire.
Si vous êtes né après le 31 décembre 1987, vous devez être titulaire du BSR (Brevet de sécurité routière) délivré jusqu’au 18 janvier 2013, ou du permis AM qui a remplacé le BSR à partir du 19 janvier 2013.
Enfin, la loi autorise désormais le jeune à conduire ce genre de véhicule dès 14 ans, alors que l'âge légal requis était au minimum de 16 ans auparavant.
Attention aux antécédents
En plus des jeunes de 14 à 16 ans pour qui la VSP (y compris l’AMI de Citroën) est une bonne alternative au scooter surtout en matière de sécurité, les voitures sans permis attirent notamment les conducteurs frappés par une invalidation ou un retrait de permis, sauf ceux qui, par jugement, sont interdits de conduire tout véhicule à moteur.
Les assureurs sont, semble-t-il, assez réticents à l’assurance des jeunes mineurs ; ils peuvent ainsi, en fonction des antécédents – ou non – proposer des tarifications très élevées.
Une assurance sans bonus-malus
Pour être assurée, la VSP doit posséder un certificat d’immatriculation (la carte grise) sans laquelle l’assureur ne peut rien faire.
Les tarifs d’assurance pour une voiture sans permis peuvent varier, en moyenne, de 600 à 1 000 euros pour une tous risques.
Seuls les critères du modèle et son âge ainsi que le lieu de résidence du conducteur ont une influence sur le calcul définitif de la cotisation.
Un montant assez élevé qui ne sera jamais tempéré par votre bonne conduite puisque le contrat n’est pas soumis à la règle du bonus-malus.