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Mortalité périnatale : le Val-d'Oise met 4,3 millions d'euros sur la table

Avec 4,6 décès sur 1.000 naissances, le Département détient un triste record régional. L'amélioration de la prise en charge des femmes enceintes pourrait permettre de sauver 20 à 40 nouveau-nés chaque année.

Pour enrayer la mortalité périnatale, le Département du Val-d'Oise veut notamment améliorer la coordination avec les services de la CPAM et de la CAF
Pour enrayer la mortalité périnatale, le Département du Val-d'Oise veut notamment améliorer la coordination avec les services de la CPAM et de la CAF (iStock)

Par Valerie Landrieu

Publié le 12 janv. 2022 à 09:00Mis à jour le 17 janv. 2022 à 14:44

Le Conseil départemental du Val-d'Oise a budgété 4,3 millions d'euros sur deux ans pour renforcer les dispositifs de lutte contre la mortalité périnatale. Ce montant s'ajoute au budget annuel de 1,8 million d'euros du département pour son service de Protection maternelle et infantile (PMI) .

Avec 4,6 décès sur 1.000 naissances, pour 3,8 en Ile-de-France, le Val-d'Oise affiche le taux de mortalité infantile le plus élevé de la région, qui plus est, avec une progression de 20 % au cours des dix dernières années.

Une dizaine de recrutements

Diabète gestationnel et précarité sociale des femmes enceintes sont à l'origine de la situation. Selon les chiffres de la CPAM du Val-d'Oise, 6,2 % des femmes se déclarent sans couverture sociale en début de grossesse, 34 % n'ont pas de mutuelle, une sur cinq ne bénéficie pas de l'échographie au premier trimestre et quatre sur dix ne réalisent pas la deuxième échographie qui détecte d'éventuelles anomalies… « […] L'amélioration de la prise en charge pourrait permettre de sauver 20 à 40 nouveau-nés chaque année », a expliqué Marie-Christine Cavecchi, présidente du département .

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La collectivité territoriale prévoit d'améliorer la coordination avec les services de la Caisse primaire d'assurance-maladie (CPAM) et de la Caisse d'allocations familiales (CAF). Elle lancera également des actions de proximité, dans le réseau des centres PMI. Une dizaine de recrutements de professionnels de santé, dont une diététicienne nutritionniste et une sage-femme référente, est au programme et un cabinet médical itinérant qui ciblerait les zones prioritaires, est à l'étude. Le département promet en outre d'accompagner 40 femmes enceintes diabétiques et de leur financer des lecteurs de contrôle de glycémie. Plus de 300 agents travaillent dans les 55 centres de protection maternelle infantile (PMI) du Val-d'Oise.

Les Echos

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