Publicité

Assurance-vie : le renouveau de l'offre haut de gamme

Les contrats haut de gamme vont bien au-delà du seul champ des fonds en euros. De plus en plus diversifiés, ils offrent au souscripteur de multiples solutions pour dynamiser leur patrimoine. Une force novatrice dont il serait dommage de se priver, a fortiori dans un contexte agité qui nécessite conseils et doigté.

Accessibles en général à partir de plusieurs dizaines de milliers d'euros, les offres premium se distinguent non seulement par la qualité de leur bâti et de leur suivi dans le temps, mais également par une palette financière sélective et innovante.
Accessibles en général à partir de plusieurs dizaines de milliers d'euros, les offres premium se distinguent non seulement par la qualité de leur bâti et de leur suivi dans le temps, mais également par une palette financière sélective et innovante. (SeventyFour/Shutterstock)

Par Laurence Delain

Publié le 16 mai 2022 à 07:30Mis à jour le 17 mai 2022 à 10:27

Susceptible d'accueillir pratiquement toutes les classes d'actifs mobiliers et immobiliers dans un cadre fiscal allégé (plus-values capitalisées en franchise d'impôt au sein du contrat et abattement au bout de huit ans) et optimisé sur le plan successoral (l'assurance-vie n'entre pas dans l'actif du défunt et permet de transmettre à la personne de son choix jusqu'à 152.500 euros en franchise de droits), le contrat multisupport reste sans conteste le nec plus ultra de la gestion de patrimoine. C'est encore plus vrai d'un contrat haut de gamme.

Accessibles en général à partir de plusieurs dizaines de milliers d'euros, les offres premium se distinguent non seulement par la qualité de leur bâti et de leur suivi dans le temps, mais également par une palette financière sélective et innovante. Certes, comme le rappelle Thibaut Cossenet, directeur de l'offre financière du groupe Le Conservateur, ce niveau de sophistication appelle au préalable quelques précautions d'usage. « La compagnie doit être solide, présenter un bon niveau de marge de solvabilité et il est préférable de souscrire un contrat de nature individuelle plutôt que collective afin de garder la main sur ses éventuelles évolutions par avenant en cours de souscription. »

Segmenter son contrat multisupport

Par ailleurs, pour éviter que la richesse de l'offre financière (des fonds obligataires aux titres vifs en passant par les ETF ou les fonds structurés, toute la gamme du rapport rendement-risque est couverte) ne tourne au handicap, il convient de bien segmenter son multisupport et d'ajuster le curseur de sa prise de risque à son profil d'investisseur et à son horizon de placement.

Publicité

Sur une durée de huit ans, les professionnels préconisent fréquemment un taux d'unités de compte (UC) de l'ordre de 30 % à 40 %, une quote-part appelée à repasser sous le seuil des 10 % si l'on pense avoir besoin de son épargne dans les deux ans, mais qui pourra grimper bien au-delà de 50 % si l'horizon de placement tend vers dix ans ou plus.

« Dans tous les cas, la clé c'est le conseil », insiste Thibaut Cossenet, qui au modèle des gestions profilées (sécurité, équilibre, dynamique) déléguées, préfère l'efficacité d'un suivi sur mesure agrémentée d'options adaptées (sécurisation automatique des plus-values, investissement progressif, etc.), qui laisse toute latitude au client pour effectuer ses arbitrages.

En premier lieu, le contrat doit, pour sa partie sécurisée, s'arrimer à un fonds en euros de qualité, susceptible de rapporter un peu plus que la moyenne du marché (1,3 % en 2021) et dont la rémunération sera éventuellement boostée selon la proportion d'UC que comporte le multisupport.

Innovations et décorrélations

Quant à la partie diversifiée, ventilée par définition sur plusieurs supports, elle doit agréger différentes stratégies d'investissement tout en jouant la carte de l'innovation pour composer au mieux avec la volatilité boursière du moment et la flambée inflationniste. « Nous sommes partisans de produits structurés non directionnels qui reposent sur de complexes mécaniques d'ingénierie financière génératrices de performance même lorsque les marchés baissent », indique Thibaut Cossenet. Dans la même logique de décorrélation boursière, Le Conservateur propose via l'UC Immo-Or, un mixte de trois classes d'actifs : métaux précieux, immobilier et obligations indexées sur l'inflation.

L'investisseur peut également regarder du côté de l'immobilier dit alternatif (fonds ou SCI concentrés sur des programmes de recyclage immobilier jouant sur la décote à l'achat). Ou encore s'aventurer sur les deux voies élargies par la loi Pacte que sont le private equity et l'investissement socialement responsable et/ou solidaire. Certaines UC font même d'une pierre deux coups en ciblant des fonds de valeurs non cotées (parfois labellisés « Relance ») centrés sur des thématiques environnementales et sociétales.

Laurence Delain

MicrosoftTeams-image.png

Nouveau : découvrez nos offres Premium !

Vos responsabilités exigent une attention fine aux événements et rapports de force qui régissent notre monde. Vous avez besoin d’anticiper les grandes tendances pour reconnaitre, au bon moment, les opportunités à saisir et les risques à prévenir.C’est précisément la promesse de nos offres PREMIUM : vous fournir des analyses exclusives et des outils de veille sectorielle pour prendre des décisions éclairées, identifier les signaux faibles et appuyer vos partis pris. N'attendez plus, les décisions les plus déterminantes pour vos succès 2024 se prennent maintenant !
Je découvre les offres

Nos Vidéos

xqk50pr-O.jpg

Crise de l’immobilier, climat : la maison individuelle a-t-elle encore un avenir ?

x0xfrvz-O.jpg

Autoroutes : pourquoi le prix des péages augmente ? (et ce n’est pas près de s’arrêter)

qfkr8v3-O.jpg

La baisse de la natalité est-elle vraiment un problème ?

Publicité