Premiers pas d'Elisabeth Borne, législatives : les temps forts politiques du mardi 17 mai
Après avoir rencontré les députés de la majorité, la nouvelle Première ministre a déjeuné avec Emmanuel Macron pour évoquer la formation du gouvernement. En parallèle, les prétendants à un siège de député battent la campagne, tandis qu'une polémique a émergé autour de l'inscription des candidats de la Nupes.
Par Les Echos
Le second quinquennat d'Emmanuel Macron est désormais bien lancé et, avec lui, la campagne des élections législatives. En nommant Elisabeth Borne Première ministre, le président de la République a donné à la France une cheffe de gouvernement pour porter les grandes réformes promises durant l'élection présidentielle et une cheffe de la majorité pour mener les élections législatives.
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Désormais, Emmanuel Macron et Elisabeth Borne doivent terminer la composition du nouveau gouvernement. Après contrôle des déclarations d'intérêts des prétendants par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, la liste des ministres devrait être communiquée dans les prochains jours.
>>> Suivez en direct les temps forts de ce mardi 17 mai :
18h20 - Elisabeth Borne déjà dans le grand bain
Avant la nomination de son gouvernement, la Première ministre constitue son cabinet et met le cap sur les législatives. Elle doit faire un déplacement de campagne dans le Calvados rapidement.
18h00 - Renaud Muselier dément toute entrée au gouvernement
Le président de la région Paca, qui s'est récemment rapproché de la majorité, a indiqué sur son compte Twitter qu'il n'était pas candidat à un poste de ministre. Le tout alors que les rumeurs autour du futur exécutif vont bon train.
17h30 - Qui est Aurélien Rousseau, le directeur de cabinet d'Elisabeth Borne ?
L'ex-patron de l'Agence régionale de Santé d'Ile-de-France, qui a été sur tous les fronts face au Covid, a été choisi comme bras droit de la Première ministre. Ancien communiste, il a déjà été à Matignon sous Manuel Valls.
17h00 - Damien Abad (LR) va « clarifier sa situation d'ici vendredi »
Le président du groupe LR à l'Assemblée nationale, accusé par son parti de se rapprocher d'Emmanuel Macron, a indiqué aux députés de son camp qu'il « clarifierait sa situation d'ici à vendredi », en vue des législatives, selon son entourage.
Damien Abad fait l'objet de spéculations sur un possible ralliement à la macronie et une éventuelle entrée au gouvernement, notamment depuis sa rencontre dans l'entre-deux tours de la présidentielle avec Thierry Solère, ex-LR devenu conseiller du président Macron.
16h55 - Candidat face à Manuel Valls, Stéphane Vojetta exclu de LREM
Le député sortant de la 5ème circonscription des Français de l'étranger a été exclu du parti présidentiel pour avoir maintenu sa candidature face à Manuel Valls. « Je prends cette annonce avec sérénité : c'était prévu, et ce n'est qu'une parenthèse qui s'ouvre », a-t-il réagi sur son compte Twitter. « Je compte bien rejoindre à nouveau ma famille politique et la majorité présidentielle après ma réélection le 19 juin prochain. »
16h10 - Eric Zemmour officiellement candidat dans le Var
L'ex-candidat de reconquête à la présidentielle a indiqué avoir déposé sa candidature pour les élections législatives dans la quatrième circonscription du Var.
Je viens de déposer ma candidature à la préfecture du Var. Je suis donc officiellement candidat ici et j'en suis heureux ! pic.twitter.com/rOWiOU3Go2
— Eric Zemmour (@ZemmourEric) May 17, 2022
15h24 - Un député LREM retire sa candidature dans le Lot
Frédéric Decremps, investi par Renaissance dans la 1ère circonscription du Lot, a indiqué dans un entretien à « La Dépêche du midi » qu'il renonçait finalement à sa candidature, « pour des raisons familiales et personnelles ». Il devait notamment faire face au député sortant Aurélien Pradié (LR).
14h49 - Hauts-de-Seine : un député de la majorité sortant renonce à se présenter face à une candidate investie par « parachutage »
Jacques Maire, député sortant de la VIIIe circonscription des Hauts-de-Seine, annonce dans un communiqué « prendre acte de la décision de la commission d'investiture (de la majorité) de préférence un parachutage à (sa) reconduction ». « Les parachutages, les ralliements de dernière minute créent de la confusion, de l'incompréhension, voire de la colère », regrette-t-il. « Mais les primaires et les dissidences aussi », ajoute-t-il, annonçant son soutien à la candidate officiellement investie par la majorité Prisca Thévenot.
Je porte l'héritage d'Edmond Maire, de Michel Rocard et Jacques Delors. Cela m'oblige. Je ne veux pas ajouter de la division à la confusion des parachutages.
— Jacques Maire (@JMaireofficiel) May 17, 2022
J‘appelle à voter @priscathevenot pour donner une large majorité à @EmmanuelMacron.#legislatives2022#circo9208#Ensemble pic.twitter.com/DSX4WqioKz
14h32 - Gouvernement : que peuvent faire et ne pas faire les ministres qui ne sont pas reconduits ?
Avant même que Jean Castex n'ait remis la démission de son gouvernement, le ministre des Transports Jean-Baptiste Djebbari a été proposé au conseil d'administration d'un constructeur de voitures à hydrogène. Si cela a fait réagir dans les oppositions, c'est tout à fait légal, mais encadré.
14h19 - Législatives : la NUPES accuse le gouvernement de vouloir minimiser son score en comptabilisant séparément les différents partis
Le ministère de l'Intérieur a publié la grille de nuances individuelles pour les élections législatives. Sur celle-ci, si tous les candidats de la majorité présidentielle seront référencés sous l'étiquette commune « Ensemble ! (majorité présidentielle) », les candidats de gauche investis par la Nouvelle union populaire (NUPES) seront eux enregistrés sous l'étiquette de leur parti ou divers gauche.
Pour Manon Aubry, eurodéputée Insoumise, il s'agit d'une « petite manip totalement antidémocratique ». « C'est extrêmement préoccupant », a dénoncé Julien Bayou, secrétaire national d'EELV. « Effacer ses adversaires du tableau des résultats, est-ce encore la démocratie ? », a demandé Jean-Luc Mélenchon sur Twitter.
Selon une circulaire du ministère daté du 16 mai, la nuance Nouvelle union populaire écologique et sociale, issue de l'accord entre LFI, le PS, les Verts d'EELV et du PCF, n'a pas été créée, car elle « réunit des candidats investis de manière indépendante par les partis associés à cet accord », ce qui « tend à démontrer la volonté pour ces candidats de rester attachés à leur parti d'origine », explique la circulaire. « Ces partis se présentent de manière indépendante comme en attestent notamment les associations déclarées au titre de l'aide publique et de la campagne audiovisuelle », ajoute-t-elle.
Petite manip totalement anti-démocratique de Macron & Darmanin pour fausser l'analyse des résultats des législatives.
— Manon Aubry (@ManonAubryFr) May 17, 2022
Les Macronistes seront regroupés dans le tout nouveau label "Ensemble" mais les candidats #NUPES comptabilisés séparément.
Ont-ils peur de notre majorité ? pic.twitter.com/oL4ceUViRM
14h02 - « L'extrême droite et l'extrême gauche proposent un Frexit caché », selon Clément Beaune
Selon l'ex-secrétaire d'Etat aux Affaires européennes dans « Libération », « le Rassemblement national propose un Frexit par petits bouts, LFI prône la 'désobéissance européenne' aux politiques qui lui déplaisent, et finalement on aboutit à une sortie inévitable de l'Union ». « Parler de désobéissance, c'est la manifestation qu'on ne veut pas gouverner. Quand on gouverne, on ne désobéit pas, on change la loi et la vie », affirme Clément Beaune.
13h51 - Plein-emploi : le gros du travail est fait, selon Antoine Foucher
Grâce aux réformes du marché du travail déjà accomplies pendant le premier quinquennat et aux tendances démographiques favorables, l'objectif de plein-emploi en 2027 est à portée de main, estime Antoine Foucher, président de Quintet Conseil. Mais de nombreux emplois seront peu qualifiés et donc peu attractifs.
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13h34 - L'école, mère des batailles pour le redressement de la France
L'économiste et géographe Pascal Perri montre comment l'objectif, présenté comme idéal, d'avoir 80 % d'une classe d'âge dotée du baccalauréat, ainsi que la médiocre rémunération des enseignants, a conduit la France à des catastrophes en chaîne. Il n'y aura pas de salut économique sans salut scolaire.
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13h19 - Emmanuel Macron et Elisabeth Borne déjeunent ensemble à l'Elysée
Le président Emmanuel Macron et la Première ministre Elisabeth Borne déjeunaient ensemble, au lendemain de la nomination de l'ancienne ministre du Travail à Matignon, a appris Reuters auprès de l'Elysée. Elisabeth Borne « continue de travailler à la formation de son gouvernement », a fait savoir son entourage.
La nomination du nouveau gouvernement doit intervenir dans « les jours qui viennent », dit-on de source gouvernementale. Une première équipe resserrée « sur les thématiques fortes » devrait mise en place puis éventuellement complétée après les élections législatives des 12 et 19 juin, indique-t-on. Le discours de politique générale d'Elisabeth Borne interviendra à la suite du scrutin, précise-t-on de même source.
13h00 - Cinq choses à savoir sur Elisabeth Borne
12h40 - « La tâche qui nous attend est immense », prévient Elisabeth Borne
« Il nous faut une majorité la plus large possible », a déclaré la Première ministre devant les députés de son camp, selon BFMTV. « Le président a été élu sur un programme clair et ambitieux ». « La tâche qui nous attend est immense », a-t-elle également prévenu, assurant que les parlementaires pourraient « compter sur » elle.
11h40 - Elisabeth Borne rend visite aux députés de la majorité
La Première ministre a été accueillie par le patron des députés LREM Christophe Castaner, rapporte notre journaliste Isabelle Ficek. Ce dernier a notamment salué « les réformes courageuses, essentielles » qu'elle a « su mener », et une personnalité « forgée dans le travail et dans l'exigence ».
A la réunion de groupe de la majorité à l'Assemblée nationale, le président du groupe LREM @CCastaner accueille la Première ministre @Elisabeth_Borne et lui dit "la satisfaction, le bonheur des parlementaires qui t'accueillent". #remaniement
— Isabelle Ficek (@IsabelleFicek) May 17, 2022
11h27 - « Elisabeth Borne est une femme de gauche », affirme Roselyne Bachelot
L'ex-ministre de la Culture a répondu sur BFMTV à la gauche qui voit en Elisabeth Borne une femme de droite. « Elisabeth Borne est une femme de la gauche sociale-démocrate », a défendu Roselyne Bachelot. « Dans la radicalisation symbolisée par Jean-Luc Mélenchon, c'est cette gauche sociale-démocrate avec laquelle on peut construire des choses », a-t-elle expliqué.
Roselyne Bachelot: "Elisabeth Borne est une femme de gauche" pic.twitter.com/im2JaEv1nT
— BFMTV (@BFMTV) May 17, 2022
11h16 - Législatives : à quoi servent les députés ?
Les 12 et 19 juin les Français sont appelés à élire 577 députés. Ces derniers siègent à l'Assemblée nationale, institution clé de la Ve République. En quoi consistent leurs missions ? Quelles sont les prérogatives spécifiques à l'Assemblée nationale ? Explications.
11h02 - Bien que Première ministre, Elisabeth Borne sera candidate aux élections législatives
Elisabeth Borne a été investie par la majorité présidentielle dans la VIe circonscription du Calvados. Stanislas Guérini, délégué général de La République en marche a confirmé qu'elle restait candidate malgré sa nomination à Matignon. « Elisabeth Borne est une femme d'engagement », a-t-il expliqué. « C'est toute la différence avec ceux qui disent 'élisez-moi' à une élection où ils ne sont pas candidats », a-t-il ajouté dans un tacle à Jean-Luc Mélenchon.
Dans cette circonscription, la Première ministre fera face à Jean-Philippe Roy (RN), Noé Gauchard (NUPES), Pascale Georget (LO) et Bruno Battail (Parti animaliste). Si elle venait à échouer, elle devra probablement démissionner, l'usage voulant qu'un ministre battu à une élection ne reste pas en poste.
10h56 - Marion Maréchal quitte la direction de son école à Lyon
« Aujourd'hui, j'ai une activité politique avec Reconquête et je suis très attachée à l'indépendance de l'école, à sa dimension apartisane, au fait que ce soit un projet éducatif exclusivement. Donc pour préserver cette indépendance, cette séparation, j'ai décidé de renoncer à ma fonction de directrice générale », a expliqué Marion Maréchal. La direction générale de l'Institut de sciences sociales, économiques et politiques (Issep) sera assurée par son ancien adjoint, Thibaut Monnier, également co-fondateur de l'école qui a ouvert une antenne à Madrid en 2021.
📹 Je suis venue expliquer aux étudiants de l'@ISSEP_Lyon quel sera dorénavant mon rôle au sein de l'école : superviser les pôles réseau professionnel et partenariats internationaux. Je garde bien sûr une implication dans ce projet auquel je reste très attachée ! ⤵️ pic.twitter.com/flaoxaRTTE
— Marion Maréchal (@MarionMarechal) May 16, 2022
10h47 - Environnement : les dossiers urgents qui attendent le prochain gouvernement
La nouvelle Première ministre, en charge de la Planification écologique, va devoir très vite monter au front pour crédibiliser les engagements de la France en matière de lutte contre les gaz à effet de serre.
10h26 - Nomination d'Elisabeth Borne : « peut-être la seule femme qui a accepté de mettre en oeuvre la réforme de la retraite à 65 ans », raille Jordan Bardella (RN)
Le président par intérim du Rassemblement national a estimé sur CNews « qu'Emmanuel Macron s'est enfermé dans un choix techno » en choisissant Elisabeth Borne, « au moment où les Français ont besoin d'une vision et de coeur et de bienveillance ». Ce choix s'explique par le fait que la cheffe du gouvernement « va être chargée de mettre en oeuvre la feuille de route d'Emmanuel Macron, qui a peut-être un peu trop tendance à traiter le Premier ministre comme des collaborateurs », avec « des profits de direction de cabinet ».
Jordan Bardella : «Je trouve qu'Emmanuel Macron s'enferme dans un choix tecno [...] C'est peut-être la seule femme de gauche qui a accepté de mettre en oeuvre la réforme de la retraite à 65 ans» dans #LaMatinale pic.twitter.com/bJkbghCdPC
— CNEWS (@CNEWS) May 17, 2022
10h17 - Le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler confirmé dans ses fonctions
Selon une information de « L'Opinion » , confirmée au « Monde » , le plus proche collaborateur d'Emmanuel Macron conservera son poste de secrétaire général de l'Elysée, et ce malgré le « changement de méthode » promis par le chef de l'Etat. Dans l'ombre, mais très puissant, Alexis Kohler se définit comme la « gare de triage » du président.
10h02 - Elisabeth Borne à Matignon : un porte-parole du PS prédit une réforme des retraites « brutale »
Boris Vallaud a adressé sur Twitter ses « félicitations républicaines » à la nouvelle cheffe du gouvernement. « Un choix sans illusions ni enthousiasme qui ne trompe personne à gauche », a commenté ce porte-parole du Parti socialiste. « La réforme des retraites s'annonce aussi brutale que la réforme de l'assurance-chômage », a-t-il ajouté.
Félicitations républicaines à Elisabeth Borne.
— Boris VALLAUD (@BorisVallaud) May 17, 2022
Un choix sans illusions ni enthousiasme qui ne trompe personne à gauche.
La réforme des retraites s'annonce aussi brutale que la réforme de l'assurance-chômage.
09h46 - Budget : « une forte pression sur le futur gouvernement » pour limiter le déficit
Les prévisions de Bruxelles sont encourageantes pour la France, mais elles ne prennent pas en compte les mesures à venir sur le pouvoir d'achat.
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09h39 - Gilles Platret (LR) estime qu'il y a « une dérive de Reconquête du conservatisme vers le réactionnaire »
Figure de l'aile droite des Républicains, Gilles Platret a reconnu sur Public Sénat ne pas avoir été « insensible » au discours d'Eric Zemmour et d'avoir « été approché » par Reconquête. « Je suis resté dans ma famille politique, d'abord par fidélité aux combats qu'on a menés et à Christian Jacob », a expliqué le maire de Chalon-sur-Saône.
« Il y a aussi une dérive de Reconquête avec un passage du conservatisme à un mélange réactionnaire », a-t-il ajouté. « La dernière image de campagne d'Eric Zemmour, il est avec Philippe de Villiers au pied d'un autel de sainte Clotilde : je n'ai pas de problème avec la religion chrétienne, mais il faut mettre des bornes et on ne peut pas fonder une campagne sur de la réaction », a-t-il détaillé. Gilles Platret a également jugé que c'était « une erreur d'accueillir Marion Maréchal et de soutenir Marine Le Pen ».
"J'ai été approché et je mentirais en disant que le discours de @ZemmourEric m'a laissé insensible", admet le LR @gillesplatret. "Je suis resté dans ma famille politique par fidélité. Il y a aussi une dérive de Reconquête! du conservatisme vers le réactionnaire" #BonjourChezVous pic.twitter.com/AwtjE3dk9z
— Public Sénat (@publicsenat) May 17, 2022
09h25 - Elisabeth Borne « a un bilan très négatif », selon Philippe Martinez (CGT)
Invité de LCI, le secrétaire général de la CGT a estimé que la nomination d'Elisabeth Borne n'est pas une bonne nouvelle pour la France. « Elle a toujours refusé de donner un coup de pouce au SMIC », a expliqué Philippe Martinez, « je pense que la stratégie que lui a donnée le président de la République est de continuer sur cette politique-là ». « On peut venir de la gauche et avoir des positions libérales », a-t-il ajouté.
➡Sur @Elisabeth_Borne Première ministre : une bonne nouvelle pour la France ?
— LCI (@LCI) May 17, 2022
🗣️P. Martinez de la @lacgtcommunique
"Non. Elle a un bilan très négatif (...) Elle a toujours refusé de prendre en compte des réalités sur les salaires"
📺Explications @EliMartichoux pic.twitter.com/851hTMBNxf
09h19 - La nomination d'Elisabeth Borne est « plus qu'un symbole », affirme Gilles Le Gendre (LREM)
Le député de Paris a expliqué sur Sud Radio qu'Elisabeth Borne n'a pas été nommée Première ministre « d'abord parce qu'elle est une femme, mais parce qu'elle dispose d'une expérience de l'Etat et de l'action publique extrêmement variée et parce que dans des domaines clefs, elle a des compétences particulières ». Selon Gilles Le Gendre, Emmanuel Macron n'a pas voulu « à tout prix » nommer une femme.
[#SudRadio]🗣@GillesLeGendre : "La nomination d'@Elisabeth_Borne ? C'est plus qu'un symbole ! Elle n'est pas là parce qu'elle est juste une femme. Elle dispose d'expériences extrêmement variées et de grandes compétences" #premiereministre #Matignon
— Sud Radio (@SudRadio) May 17, 2022
📺https://t.co/3sKEsCySug pic.twitter.com/HQhWFoF7Rf
09h12 - Elisabeth Borne à Matignon : une nomination « logique », selon la presse
Elisabeth Borne cochait toutes les cases de la fiche de poste souhaitée par Emmanuel Macron. C'est donc sans surprise, et dans la continuité, qu'elle va faire son entrée à Matignon. Avec la lourde tâche de devoir gérer les futurs chantiers explosifs du gouvernement, comme la réforme des retraites, rappelle la presse française.
09h01 - « Une femme Première ministre, un vrai joli signal mais le seul motif de satisfaction », réagit Julien Bayou (EELV)
Le secrétaire national d'Europe Ecologie-Les Verts a estimé sur France Inter qu'Elisabeth Borne « n'a pas de bilan au ministère de l'Ecologie, si ce n'est d'avoir supprimé 1.600 postes ». « On n'attend rien de cette Première ministre », a ajouté Julien Bayou. « C'est la continuité d'un quinquennat d'inaction climatique », a-t-il justifié.
"Enfin ! Une femme à nouveau Première ministre, c'est un nouveau joli signal. Par contre c'est le seul motif de satisfaction", tacle @julienbayou sur le choix de nommer Elisabeth Borne #le79Inter pic.twitter.com/UX9rOJOsGh
— France Inter (@franceinter) May 17, 2022
08h48 - La nomination d'Elisabeth Borne est un « jeu de chaises musicales », selon Adrien Quatennens (LFI), fustigeant le bilan de l'ex-ministre
Le député Insoumis du Nord a estimé sur franceinfo que « c'est bien que ce soit une femme » qui soit nommée à Matignon, même si ça ne doit pas être selon lui un événement. « Ce qui compte, c'est ce qui est incarné politiquement, et Elisabeth Borne a un bilan », a rappelé Adrien Quatennens, citant les réformes portées par l'ex-ministre du Travail auxquelles s'oppose son parti. « Visiblement, dans le navire, l'équipage change de place mais il n'y a pas de nouveau passage qui a envie d'y monter », a également raillé l'élu.
Elisabeth Borne nommée Première ministre : "C'est bien que ce soit une femme mais il faut regarder surtout ce qu'elle incarne politiquement", déclare Adrien Quatennens, député La France insoumise
— franceinfo (@franceinfo) May 17, 2022
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08h39 - Démission de Jean Castex : Philippe Martinez (CGT) salue un homme « réglo »
Interrogé sur le départ de Jean Castex, le secrétaire général de la CGT a dit ne pas le regretter « pour sa politique ». « Mais c'est un homme plutôt au contact, plutôt direct et réactif quand on lui pose des problèmes, qui ne sait pas toujours entendre mais qui sait écouter », a reconnu Philippe Martinez.
➡Est-ce que vous regretterez @JeanCASTEX ?
— LCI (@LCI) May 17, 2022
🗣️P. Martinez de la @lacgtcommunique
"Pas pour sa politique, mais c'est quelqu'un qui est plutôt direct et réactif quand on lui pose de problèmes, qui sait écouter, mais pas toujours entendre. Il est réglo"
📺@EliMartichoux pic.twitter.com/f9nMS0krZ8
08h31 - Nomination d'une Première ministre issue de la gauche : « je ne regretterai jamais que l'on évite un peu plus de confusion politique », réagit Gilles Platret (LR)
Le maire de Chalon-sur-Saône, figure de l'aile droite des Républicains et opposant sans concession à Emmanuel Macron, a estimé que « le macronisme était d'abord la confusion des idées, l'utilisation de la gauche et de la droite pour durer dans le temps ». « Que des personnalit és de droite ne se retrouvent pas en nombre au gouvernement, cela ne va pas me faire pleurer », a ajouté Gilles Platret.
Fallait-il une Première ministre de droite ? "Je ne regretterai jamais que l'on évite un peu plus de confusion politique", note @gillesplatret "Que des personnalités de droite ne se retrouvent pas en nombre au gouvernement, cela ne va pas me faire pleurer" #BonjourChezVous pic.twitter.com/DjxKHsGYPd
— Public Sénat (@publicsenat) May 17, 2022
08h24 - Jean-Baptiste Djebarri rejoint l'entreprise Hopium le jour de la démission du gouvernement : « un hasard du calendrier », explique-t-il
Le constructeur de voitures à hydrogène Hopium a annoncé hier avoir proposé à son conseil d'administration la nomination de l'ex-ministre des Transports comme administrateur, avant même que Jean Castex ait formellement remis la démission du gouvernement. Interrogé sur RMC à ce sujet, Jean-Baptiste Djebarri a assuré que « le timing de communication de l'entreprise Hopium est un hasard du calendrier ». « Quand vous êtes membre du gouvernement, vous pouvez retourner dans le privé en respectant certaines règles : le conflit d'intérêts est très regardé en politique, je n'ai aucun état d'âme, j'ai fait les choses dans les règles », a-t-il défendu.
🎙 "Le timing de communication de l'entreprise Hopium est un hasard du calendrier. Le conflit d'intérêt est très regardé en politique".
— RMC (@RMCInfo) May 17, 2022
Jean-Baptiste Djebbari, ancien ministre délégué aux Transports. #ApollineMatin pic.twitter.com/aDVTfXjw9D
08h12 - Elisabeth Borne Première ministre : « Je serai le seul opposant de droite », assure Eric Zemmour
Le candidat Reconquête aux législatives a déclaré sur RTL qu'il « jugera sur pièce » l'action de la nouvelle cheffe du gouvernement. « J'ai un avis, c'est une femme de gauche, qui a fait ses classes à gauche, de Lionel Jospin à François Hollande, c'est un signe », a toutefois estimé Eric Zemmour. « C'est l'année de la gauche qu'on croyait morte : Marine Le Pen a passé son temps à draguer la gauche, LR se soumet à la gauche, Emmanuel Macron choisit un Premier ministre de gauche : je serai le seul opposant de droite à ce Premier ministre de gauche et à ce gouvernement de gauche », a-t-il ajouté.
📻🗣️ "Je serai le seul opposant de droite à ce premier ministre de gauche et à ce gouvernement de gauche", assure @ZemmourEric au micro de @VenturaAlba #RTLMatin pic.twitter.com/uRMjDaosnF
— RTL France (@RTLFrance) May 17, 2022
08h00 - Aurélien Rousseau, ex-DG de l'ARS Île-de-France, nommé directeur de cabinet d'Elisabeth Borne
Dans un tweet, le haut fonctionnaire a dit être « honoré » de la confiance d'Elisabeth Borne. Il a été directeur adjoint de cabinet de Manuel Valls, PDG de la Monnaie de Paris puis directeur général de l'Agence régionale de santé d'Île-de-France durant l'épidémie de Covid notamment.
Au moment de commencer ma mission auprès d'@Elisabeth_Borne dont la confiance m'honore, j'ai une pensée pour ma grand-mère, Jeanne Boyer, élue à 29 ans en 1945 à Alès au sortir de la résistance et pour @VBedague qui est «la première» à avoir occupé ce poste, et de quelle façon !
— Aurélien Rousseau (@aur_rousseau) May 17, 2022
07h49 - Elisabeth Borne a été « la ministre de toutes les réformes dures », note Marie-Noëlle Lienemann (GRS)
La sénatrice de la Gauche républicaine et socialiste a estimé sur Public Sénat qu'Elisabeth Borne n'était pas de gauche, bien qu'elle ait fait sa carrière politique au service des gouvernements socialistes. « C'est aux actes que l'on juge les hommes et les femmes de gauche », a déclaré Marie-Noëlle Lienemann.
« Elisabeth Borne a toutes les qualités pour être Première ministre. Le problème est le job qu'elle doit faire, qui n'est pas celui qui correspond aux aspirations du peuple de notre pays, notamment de la gauche », a-t-elle expliqué. « Elle a été la ministre de toutes les réformes dures : la SNCF, elle a assumé la réforme de l'assurance-chômage », a-t-elle évoqué.
07h41 - Chômage : le mandat d'Elisabeth Borne commence par une stagnation
La nouvelle Première ministre aura pour tâche de faire en sorte que, comme l'a promis Emmanuel Macron pendant la campagne, la France parvienne au plein-emploi avant la fin du quinquennat. Le taux de chômage a été quasi stable au premier trimestre après plusieurs mois de recul, à 7,3 %, selon les données publiées ce matin par l'Insee.
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07h34 - Quelles seront les prérogatives d'Elisabeth Borne ?
Elisabeth Borne a été nommée Première ministre par Emmanuel Macron. Cheffe du gouvernement, cheffe de la majorité, cheffe de l'administration… Autant de pouvoirs entre ses mains, dont certains partagés avec le président de la République. Le premier d'entre eux : choisir les ministres.
07h22 - Elisabeth Borne est « franche et directe » mais « ne cède aucun pouce de terrain », se souvient François Hommeril (CFE-CGC)
Le dirigeant du syndicat des cadres a dit sur franceinfo qu'Elisabeth Borne était « dure en affaires ». « Ce que je retiens, avec un peu d'amertume, c'est que sur les sujets sur lesquels on s'est beaucoup opposés, elle n'avait aucune marge de manoeuvre », a expliqué François Hommeril. « Je m'interroge pour savoir si c'était elle ou si c'était le président de la République qui ne lui en laissait aucune », a-t-il encore expliqué. La réforme des retraites proposée par Emmanuel Macron « n'a aucun sens », a également estimé François Hommeril. « On va la combattre », a-t-il prévenu.
Elisabeth Borne nommée Première ministre : "J'ai le souvenir de quelqu'un d'assez franc et direct qui connaît bien ses sujets mais qui ne cède aucun pouce de terrain"
— franceinfo (@franceinfo) May 17, 2022
🎙François Hommeril, président de la CFE-CGC
📻Suivez le direct ⤵https://t.co/0naQZOp7fu pic.twitter.com/uMTWLNAbV2
07h15 - Elisabeth Borne Première ministre « en charge de la planification écologique » : « on jugera sur pièce », dit le directeur général de Greenpeace
Jean-François Julliard a déclaré sur franceinfo en « avoir marre des effets d'annonce, de casting ». « Elisabeth Borne incarne une certaine forme de continuité, dans les pas de Jean Castex, qui n'a pas brillé sur les questions écologiques », a ajouté le dirigeant de l'ONG environnemental. « On n'est plus dans le temps du débat : on connaît les solutions, il faut maintenant les traduire en acte », a-t-il encore expliqué, appelant à mettre en oeuvre les recommandations du GIEC.
Première ministre : "Elisabeth Borne incarne une certaine forme de continuité et s'inscrit dans les pas de Jean Castex qui na pas brillé sur les questions écologiques"
— franceinfo (@franceinfo) May 17, 2022
🎙Jean-François Julliard, directeur général de @Greenpeace
📻Suivez le direct ⤵https://t.co/0naQZOp7fu pic.twitter.com/ASBiR9sP0w
Les temps forts de la journée d'hier :
> Elisabeth Borne nommée Première ministre
L'ex-ministre du Travail, passée avant aux Transports et à l'Ecologie, a été choisie par Emmanuel Macron pour remplacer Jean Castex à la tête du gouvernement. Habituée des réformes difficiles, Elisabeth Borne remplit tous les critères fixés par le chef de l'Etat, notamment celui de connaître les dossiers de la transition écologique.
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DECRYPTAGE - Avec Elisabeth Borne, Emmanuel Macron fait le choix de la compétence et de la stabilité
PORTRAIT - Elisabeth Borne, une « techno » passée en politique
LE FAIT DU JOUR POLITIQUE - Elisabeth Borne : le changement passe par une femme
> L'ex-ministre des Transports rejoint Hopium, constructeur de voiture à hydrogène
La start-up Hopium, qui construit des véhicules à l'hydrogène, a annoncé avoir proposé que Jean-Baptiste Djebbari, désormais ex-ministre délégué aux Transports, rejoigne son conseil d'administration. Un changement de carrière approuvé, avec quelques « réserves », par la Haute Autorité à la transparence de la vie publique.
> Comment l'exécutif pourrait augmenter les revenus des indépendants
Emmanuel Macron a promis, lors de la campagne présidentielle, de diminuer les cotisations sociales des indépendants jusqu'à 550 euros par an au niveau du SMIC. Une façon de réduire les inégalités de prélèvements avec les salariés.
Les Echos