Climat, inclusion, transition agricole : Crédit agricole Assurances précise ses objectifs

« Le 1^er décembre 2021, Crédit agricole a dévoilé son projet sociétal autour de trois piliers. Nous allons les décliner au sein du pôle assurance et ce, à trois niveaux : en tant qu’assureur, investisseur et entreprise responsables », a annoncé Philippe Dumont, directeur général de Crédit agricole Assurances ce 28 avril à l’occasion de la présentation des engagements du groupe en faveur du climat, de l’inclusion et des transitions agricole et agro-alimentaire.

Les objectifs présentés se veulent « concrets et mesurables », insiste Philippe Dumont qui précise : « notre action s’inscrit dans le long terme mais aussi dans le quotidien court terme et traçable avec toute une série d’objectifs pour 2025. » En voici les principaux.

Investissements massifs dans les énergies propres

L’action pour le climat occupe une place de choix dans la politique du groupe. En tant qu’investisseur, Crédit agricole Assurances entend par exemple réduire l’empreinte carbone de ses portefeuilles d’investissements cotés de 25 % d’ici à 2025 par rapport à 2019, dans le cadre de son adhésion à la Net Zero Asset Owner Alliance. De même il annonce renoncer à tout investissement en direct dans un développeur de charbon. Enfin, « nous comptons poursuivre nos investissements dans les énergies renouvelables de manière à atteindre en 2025 une capacité de production de 14 GW, soit la production en énergies propres correspondant à la consommation annuelle moyenne de 5 millions de foyers français », a précisé Florence Barjou, directrice des investissements. Fin 2020, cette capacité de production atteignait 5,2 GW.

Le groupe rejoint la Net Zero Insurance Alliance

Ensuite, en qualité d’assureur, le groupe a réaffirmé sa volonté d’accélérer son rôle dans la transition écologique et l’objectif zéro carbone. « Nous annonçons aujourd’hui notre adhésion à la Net Zero Insurance Alliance par laquelle nous nous engageons à la mesure de l’empreinte carbone de nos portefeuilles de contrats et au suivi de notre trajectoire dans le temps », a dévoilé le directeur général de Pacifica, Guillaume Oreckin. De plus, l’assureur a répété son attachement à assurer les nouvelles mobilités et mobilités douces et a tenu à rappeler son engagement pour la biodiversité à travers le reboisement notamment via son offre « un contrat souscrit un arbre planté » en matière d’épargne et de prévoyance qui « depuis son lancement a permis de planter plus de 1,8 million d’arbres sur le territoire à la fin de l'année 2021 », rappelle Guillaume Oreckin. L'objectif affiché pour est d'atteindre les 4 millions d'arbres plantés à horizon 2025.

Donner un accès à l’assurance au plus grand nombre

Concernant le second pilier de son action, à savoir la cohésion et l’inclusion, Crédit agricole Assurances a mis en avant sa volonté de valoriser les investissements en matière d’accès au logement, à l’alimentation, à la santé ou au numérique au plus grand nombre dans les territoires. En tant qu’assureur, le groupe décline cette ambition dans les offres qu’il conçoit. « Avec la tendance haussière des prix de l’assurance, en habitation ou en automobile par exemple, le problème d’accès à l’assurance par le plus grand nombre se pose. C’est pour contribuer à le résoudre que nous avons lancé une offre d’entrée de gamme en automobile dans laquelle les garanties essentielles sont maintenues comme la protection corporelle du conducteur », explique le directeur général de Pacifica. Un dispositif d’action pour agir contre la non-assurance automobile est également annoncé. « Aux côtés du fonds de garantie, nous voulons nous engager à aider financièrement 50 000 clients faisant face à des difficultés financières pour s’assurer », précise-t-il.

Pleinement impliqué dans la réforme de l’assurance récolte

Enfin, pour réussir les transitions agricole et agro-alimentaire, le groupe rappelle l’accompagnement des agriculteurs qu’il propose avec « des contrats d’assurance contre la quasi-totalité des événements climatiques : sécheresse, grêle, excès d’eau, inondations, tempête, gel ». Constatant « la fréquence et l’intensité de ces aléas climatiques », l’assureur confirme son implication aux côtés des pouvoirs publics dans la réforme de l’assurance récolte pour atteindre le doublement du nombre d’agriculteurs couverts par ce dispositif. Il propose par ailleurs « une réduction pour les jeunes agriculteurs sur les cotisations d’assurance pour favoriser l’installation et la relève dans les exploitations ». Enfin, en qualité d’investisseur, il entend poursuivre les investissements en soutien à la filière agricole et agro-alimentaire.