Crédit Mutuel Arkea et Crédit agricole au capital de la société Le Train

Crédit Mutuel Arkea et Crédit agricole au capital de la société Le Train
Le Train sa lance dans l’acquisitions de ses premières rames notamment auprès de SNCF
Photo d’illustration Renaud Joubert
publié le , modifié .
L’opérateur ferroviaire privé charentais monte en puissance

Le Train change de dimension. C’est Alain Gétraud, l’un de ses deux concepteurs et directeur général qui le dévoile. , Le groupe Crédit Mutuel Arkea et le Crédit agricole Charente-Périgord viennent d’entrer au capital de la société, premier opérateur ferroviaire privé sur la grande vitesse. Une « nouvelle...

Le Train change de dimension. C’est Alain Gétraud, l’un de ses deux concepteurs et directeur général qui le dévoile. , Le groupe Crédit Mutuel Arkea et le Crédit agricole Charente-Périgord viennent d’entrer au capital de la société, premier opérateur ferroviaire privé sur la grande vitesse. Une « nouvelle étape » pour la société née dans les bureaux de l’entrepreneur charentais Tony Bonifaci à L’Isle-dEspagnac en 2018. Le projet fou de faire rouler des TGV entre les capitales régionales du grand ouest, et particulièrement entre Angoulême et Bordeaux - l’origine du projet - vient de franchir un pas.

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En juillet 2021, Le Train avait pu organiser un premier tour de table financier, réunir une quinzaine d’investisseurs privés, entrepreneurs Charentais, beaucoup, et Bretons, un peu, pour amorcer la pompe. L’entrée dans le jeu d’Arkea et Crédit agricole, «c’est le début d’une nouvelle étape de notre développement », souligne Alain Gétraud. Un partenariat qui conforte « la légitimité du projet et la pertinence du modèle ».

Pour autant, les dirigeants de la société Le Train précisent que l’entrée au capital des deux banques ne dénature pas le plan originel de financement. « Les premiers actionnaires sont toujours à leur place ». Et davantage qu’un apport de capital les deux groupes bancaires « véritables partenaires », ouvrent la porte « à de véritables capacités de développement ».

C’est une étape supplémentaire dans « un plan de financement en plusieurs séquences », à l’heure ou la société le Train est en phase de recherche de matériel roulant, « d’occasion, dans un premier temps », indique Alain Gétraud. « Nous sommes en contact avec SNCF qui déclasse des matériels. Il y a des possibilités d’accès sur certaines rames réformées, du moment qu’elles présentent des critères de qualité. Mais nous sommes aussi en mesure d’accélérer le calendrier pour l’accès à des matériels neufs ».

Les dix rames TGV envisagées, au départ, pour concrétiser le projet au 1er janvier pourraient se révéler insuffisantes. « Nous songeons à de nouveaux créneaux. C’est maintenant que ça se prépare ». Alain Grétraud le dit. « Nous avons été contactés par Régions de France, l’association des régions, qui est intéressé. »

Au fil du temps, le projet se structure. Le Train a établi des liens de partenariat avec Lisea, le concessionnaire de la ligne qui peut, proposer des conditions préférentielles pour la location des sillons sur les LGV SEA pendant cinq ans, en fonction des spécificités du projet. En faisant le pari du développement sur une ligne aujourd’hui uniquement opérée par SNCF.

Le Train se voit sur les bons rails. Les recrutements ont débuté, de même que les formations de conducteurs.

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