Hier et aujourd’hui Dijon : du grand café de Paris au Crédit mutuel
La seconde moitié du XIXe siècle a été, à Dijon, une période où l’on a beaucoup construit. De nouveaux boulevards ont été tracés, des rues élargies, des places aménagées. Et en bordure de ces nouvelles voies, on a édifié des immeubles à la mode haussmannienne : un commerce au rez-de-chaussée surmonté d’un entresol, un premier étage avec un long balcon filant, un décor sculpté néoclassique. C’est ainsi qu’est bâti, en 1865, l’immeuble à l’angle de la rue Vaillant et de la rue Lamonnoye élargie. L’architecte est Charles Sauger (Dijon, 1826-Dole, 1904) qui venait de construire, selon le même principe, à l’angle de la rue du Bourg et de la rue Piron élargie. À sa création, le bâtiment accueille le grand café de Paris, avec sa terrasse sur le trottoir et ses salons particuliers à l’entresol. À la fin du XXe siècle, comme beaucoup d’autres, le commerce est remplacé par une banque.