Animaux de compagnie : le boom des assurances santé pour chiens et chats
Alors que le coût des soins vétérinaires s’envole, les assurances santé pour animaux de compagnie se développent, certaines intéressantes. À condition de bien choisir.
C’est désormais un classique vétérinaire : à l’heure de régler les croquettes régime et les vermifuges se glissent des publicités pour assurances chiens et chats. Le principe ? « Une mutuelle santé pour animaux », résume Jean-François Rousselot, vétérinaire à Colombes (Hauts-de-Seine) et président de l’Association française des vétérinaires pour animaux de compagnie. Coût moyen : 10 euros par mois en formule simple (accidents) et jusqu’à 100 en formule premium (soins vétérinaires, maladie, voire décès).
Les mutuelles à quatre pattes sont nées au début des années 2000 avec Groupama, l’un des premiers assureurs généralistes à se lancer sur le créneau, puis avec le lyonnais SantéVet, le leader actuel avec ECA, tous deux uniquement dédiés à l’assurance animale. Ces derniers temps, elles se sont étoffées avec l’arrivée de start-up à l’offre 100 % digitale, qui entendent bousculer ce secteur en pleine expansion.
10 % des chiens et chats tricolores sont assurés, contre 40 % des britanniques
Gadget ou pas ? « Ce choix fait sens du point de vue économique, estime Jean-François Rousselot. Depuis dix ans, les soins se sont sophistiqués et finissent par atteindre des sommes importantes. » Avec les IRM, scanners, échographies et une chirurgie de plus en plus pointue, la facture peut vite grimper. Philippe en sait quelque chose : sa chienne de six ans, un cane corso nommée Louna, vient de lui coûter une petite fortune : « Elle a eu un flegmon, une infection de la patte, qui m’a coûté 400 € de soins, raconte le Marseillais. Puis un arrachement des ligaments croisés sur une patte arrière, qui a nécessité la pose d’une plaque en titane, ou en chrome, j’ai oublié… » Philippe se souvient bien en revanche de la note : 1 800 euros !
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Selon une étude Ipsos réalisée en 2020 pour SantéVet, en cas de pépin de santé, les propriétaires canins déboursent en moyenne 620 euros par an (222 pour un chat), une jolie somme. À laquelle il convient d’ajouter les soins courants (hors accident et maladie), soit 211 euros en moyenne par an pour un chien (166 pour un chat). Les Français restent pourtant mitigés : 10 % des chiens et chats tricolores sont assurés, contre 40 % des britanniques et 80 % des suédois. « Chez nous, le secteur a longtemps souffert d’une image négative car beaucoup de formules étaient coûteuses et peu performantes, admet le vétérinaire de Colombes. Aujourd’hui, c’est plus transparent. Les remboursements sont plus simples et rapides. »
Beaucoup d’assureurs refusent des animaux âgés
Quelques conseils avant de souscrire ? D’abord, se poser les bonnes questions : est-ce un animal de race (plus fragile que les autres), avec un accès extérieur (un chat d’appartement est moins à risque qu’un matou des champs) ? Si l’on se décide, le faire dès les premiers mois : « Quand les animaux vieillissent, les contrats sont plus chers et les soins moins bien remboursés », dit Jean-François Rousselot. Pour un premier contrat, beaucoup d’assureurs refusent les animaux trop âgés (7 à 9 ans), quand commencent les soucis de santé. Attention aussi aux plafonds de remboursement (sont-ils annuels ou limités par acte ?), à la durée (un animal assuré jeune le sera-t-il bien jusqu’à la fin, sans augmentation trop importante des mensualités ?), aux délais de remboursement, aux éventuelles franchises…
Comme pour toute assurance, il convient de bien lire le contrat avant signature. Une étape fastidieuse tant certains s’avèrent complexes, parfois truffés d’exclusions cachées : « On s’est lancé car nous trouvions que les contrats traditionnels étaient justement trop opaques, dit Raphaël Sadaka, cofondateur de Dalma, l’une des dernières start-up du secteur, née en 2021. Nous axons sur une transparence totale de ce qui est couvert ou pas, ainsi que sur l’excellente réactivité de nos équipes, qui remboursent quarante-huit heures après l’envoi d’une photo de la facture. » Fort aussi d’une plateforme en ligne de conseils vétérinaires, ce nouvel acteur entend jouer les trublions.
Comme en écho, le leader SantéVet met en avant son expérience : « Après avoir remboursé nos clients depuis plus de dix-huit ans, nous connaissons parfaitement les besoins réels en soins et nous faisons en sorte d’y répondre au mieux grâce à nos offres. » La guerre des mutuelles animales fait rage, une bonne nouvelle pour le consommateur puisque l’offre devrait s’en trouver améliorée. En attendant, on peut aussi opter pour la bonne vieille épargne, sur un compte spécial, en cas de coup dur. Il vous reviendra si Minouche reste en bonne santé. Et c’est tout ce qu’on lui souhaite.
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