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Coronavirus : une contractuelle de la CPAM écope d'un an de prison ferme pour avoir généré 200 faux pass sanitaires

La somme de 10.000 euros a été découverte au domicile de la sœur du co-auteur qui n'a pas encore été interpellé. La somme de 10.000 euros a été découverte au domicile de la sœur du co-auteur qui n'a pas encore été interpellé. [Thomas SAMSON / AFP]

Une contractuelle du vaccinodrive de Villepinte, en Seine-Saint-Denis, a été condamnée à un an d’emprisonnement ferme par le tribunal de Bobigny pour trafic de faux certificats de vaccination. La raison ? Cet agent avait généré 200 faux QR code pour les vendre sur Snapchat.

Toutefois, sa peine ferme a été aménagée sous la forme d'une détention à domicile sous surveillance électronique, et à une amende de 10.000 euros.

Tout a commencé par un signalement à la directrice de la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) de Seine-Saint-Denis, avisée «de l'obtention frauduleuse d’attestations de vaccination certifiées par deux personnes non vaccinées», a expliqué le parquet de Bobigny.

Après vérifications, il s’avérait que ces deux personnes ne s’étaient jamais présentées au vaccinodrive mais que le logiciel «vaccin covid» mentionnait bien leur vaccination à des dates auxquelles une contractuelle travaillait au service d'édition des attestations de vaccinations. Lors de la perquisition au domicile de cette femme, embauchée par la CPAM de Seine-Saint-Denis, ont été découverts «20 attestations», près de 7.000 euros et des numéros de sécurité sociale, a détaillé le parquet.

10.000 euros découverts

La mise en cause a reconnu lors de sa garde à vue avoir généré environ 200 QR codes qu’elle vendait 200 euros sur le réseau social Snapchat. Elle a expliqué avoir d'abord généré ces codes «à la demande d'un tiers et de la sœur de ce dernier», indique le parquet.

La somme de 10.000 euros a été découverte au domicile de la sœur du co-auteur qui n'a pas encore été interpellé.

Les deux femmes ont été déférées en comparution immédiate lundi du chef de «modification frauduleuse de données contenues dans un système de traitement automatisé de données à caractère personnel mis en œuvre par l’Etat», «obtention et faux dans un document administratif» et «participation à une association de malfaiteurs».

La sœur du co-auteur a été condamnée à un an d'emprisonnement avec sursis et 3.000 euros d’amende. Les deux bénéficiaires des attestations ont été condamnés à deux mois d’emprisonnement avec sursis et 1.500 euros d’amende pour le premier et à 1.500 euros d'amende avec sursis pour le second.

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