Crédit Mutuel : les frères ennemis tentent d'amorcer un dégel Contenu réservé aux abonnés
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Arkéa propose une autonomie assortie de « garanties » au sein du Crédit Mutuel. De son côté, l'organe central du groupe mutualiste propose de lui accorder un « droit de veto » sur certaines décisions. « Si c'est le point de départ d'une vraie discussion, alors c'est intéressant », réagit Julien Carmona, le patron d'Arkéa.
Par Édouard Lederer
Et soudain, Nolwenn Leroy apparut. La chanteuse, devenue un symbole de la Bretagne, a fait sensation le 20 mai dernier, en donnant un concert devant 4.500 administrateurs de Crédit Mutuel Centre-Est-Europe, la plus puissante des 19 fédérations du Crédit Mutuel, basée à Strasbourg. Mais sa prestation n'est pas non plus passée inaperçue en Bretagne, où siège le Crédit Mutuel Arkéa (CMA), qui cherche depuis plusieurs années à quitter le groupe mutualiste.
L'anecdote témoigne d'un moment particulier dans le conflit - toujours non soldé - qui oppose Arkéa à la Confédération nationale du Crédit Mutuel (CNCM), l'organe central garant de l'unité du groupe : après une période de litiges très durs, il y a comme une amorce de dégel dans l'air. De part et d'autre, chacun commence à abattre ses cartes en vue d'une potentielle négociation.
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