En grève, les salariés du Crédit Agricole Provence Côte d’Azur veulent plus d’argent

Alors que l’inflation fait un retour en force en France, les employés de la caisse régionale Provence Côte d’Azur, en grève ce jeudi, réclament une augmentation de salaire.

P.-L. P. Publié le 02/06/2022 à 18:40, mis à jour le 02/06/2022 à 18:40
Après un premier mouvement de grève hier matin, les salariés de la Caisse régionale du Crédit Agricole Provence Côte d’Azur pourraient à nouveau cesser le travail le 16 juin prochain. (Photo Camille Dodet). Camille Dodet / Nice Matin

Pour les salariés du Crédit Agricole Provence Côte d’Azur, le compte n’y est visiblement pas! Alors que l’inflation sur un an a atteint 5,2% au mois de mai, les employés de la Caisse régionale - 2.500 personnes réparties entre le Var, les Alpes Maritimes et les Alpes-de-Haute-Provence - refusent de se contenter de "l’augmentation collective de seulement 0,77%" décidée au niveau national pour l’année 2022. Une revalorisation jugée largement insuffisante au vu "des résultats nets supérieurs à 100 millions d’euros" que dégagerait chaque année la banque depuis plus de dix ans.

Aussi, à l’appel de sept organisations syndicales, les employés de la Caisse régionale étaient-ils invités à faire grève ce jeudi matin. Parmi leurs revendications, outre "une augmentation mensuelle nette de 150 euros pour tous", les syndicats demandent également une concertation sur les conditions de travail qui tendraient à se dégrader. Représentant du personnel pour la CFTC, Yann Ugo dénonce pêle-mêle "une trop grande charge de travail, des sous-effectifs, des objectifs commerciaux trop élevés ou encore la pression exercée notamment sur les conseillers professionnels, nombreux à être victimes de burn-out".

Si une délégation syndicale a bien été reçue à midi par la direction régionale de Draguignan, pas plus la perspective d’une réouverture des négociations salariales nationales le 28 juin prochain, que les sujets de discussions posés sur la table ne semblent satisfaire pour l’instant les organisations syndicales. Fort de la mobilisation - "plus de 40% des salariés ont suivi le mouvement", affirme Yann Ugo - une seconde journée de grève pourrait avoir lieu le 16 juin prochain.

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Nice-Matin

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