Si un piéton est victime d’un accident de la route, il est en droit de demander réparation et d’obtenir une indemnisation pour l’ensemble des préjudices qu’il aura subi. En revanche, pour toucher des dommages et intérêts, le piéton ne doit pas être responsable de son cas. Il ne doit pas avoir commis de faute inexcusable:
– S’être volontairement mis en porte-à-faux en connaissant la dangerosité de la situation : le piéton a traversé une autoroute.
– Le piéton a fait part d’un comportement suicidaire.
Il est important de préciser que ces faits jugés inexcusables ne sont pas applicables sur des mineurs de moins de 16 ans et sur des personnes âgées de plus de 70 ans.
Quelle est la démarche à suivre pour un piéton ?
Le processus d’indemnisation d’un piéton est similaire à celui d’une victime classique d’un accident de la route.
En cas d’accident, la victime doit recueillir les coordonnées du conducteur : nom, adresse, nom de la société d’assurance, numéro de contrat.
L’assureur de la personne responsable de l’accident doit être informé des dégâts dans les cinq jours ouvrés suivant l’incident. Celle-ci doit contacter la victime et récolter les informations nécessaires afin de construire le dossier d’indemnisation le plus justement possible.
L’offre d’indemnisation du piéton
L’assureur de la personne responsable de l’accident doit proposer une offre d’indemnisation à la victime dans les huit mois qui suivent l’accident ou dans un délai de trois mois à compter de la demande d’indemnisation de la victime.
La victime, ici le piéton, est en droit d’accepter ou de refuser l’offre. Selon sa décision, le piéton peut recevoir son indemnisation dans les 45 jours suivant son acceptation de l’offre, dans le cas contraire il peut demander une offre plus adaptée à l’assureur ou directement saisir le tribunal.