Le montant qu’un employeur verse à un employé peut être inférieur au salaire réel en raison des retenues d’impôt obligatoires sur les salaires. Aux États-Unis, ces frais doivent être conformes aux lois nationales et fédérales sur la paie. Les impôts courants sur les salaires comprennent l’impôt sur le chômage de l’État, l’impôt sur le revenu et des frais pour la Federal Insurance Contribution Act des États-Unis, également connue sous le nom de FICA. Le montant réel de la déduction pour chacun de ces impôts est généralement calculé en fonction du salaire de l’employé.
Les lois fiscales de la FICA ont été promulguées en 1937. Ces déductions d’impôt sur les salaires ont été conçues pour aider les travailleurs à couvrir les coûts de retraite, les prestations médicales et pour fournir des paiements à ceux qui deviennent invalides. Les fonds de la FICA se sont finalement transformés en institutions modernes connues sous le nom de sécurité sociale, d’assurance-maladie et d’invalidité des travailleurs. La sécurité sociale est une pension de retraite financée par l’impôt, tandis que l’assurance-maladie est un système de santé payé par le gouvernement pour les personnes âgées de 65 ans et plus. En vertu des règles en matière d’invalidité, les employés qui se blessent ou tombent malades et qui ne peuvent pas travailler peuvent se voir accorder une allocation de subsistance pour personnes handicapées.
Dans le système américain actuel, les employeurs agissent en tant qu’agents des agences fiscales gouvernementales, en utilisant des déductions d’impôt sur les salaires pour retirer le montant approprié de chaque chèque de paie, puis en transférant ces fonds aux agences gouvernementales bénéficiaires. Les impôts sur les salaires sont payés au fur et à mesure. Cela signifie que les employeurs retiennent les impôts sur le revenu des employés pour chaque période de paie, qui peut être hebdomadaire, bihebdomadaire ou mensuelle. Les employeurs utilisent trois facteurs pour calculer le montant d’impôt à soustraire d’un chèque de paie : les allocations, les gains totaux et la durée de la période de salaire.
Les employeurs établissent les allocations de chaque employé lorsque les travailleurs remplissent un certificat d’allocation de retenue à la source de l’employé, également connu sous le nom de formulaire fiscal W-4, lorsqu’ils sont embauchés. Les indemnités comprennent la salariée elle-même, son conjoint, chacun de ses enfants et toute autre personne à charge. L’Internal Revenue Service, ou IRS, fournit aux employeurs des tableaux de retenue à la source qui indiquent les déductions d’impôt sur les salaires pour chaque niveau de salaire et d’allocation. Les employeurs conservent ensuite la partie du salaire de l’employé indiquée par le tableau des retenues à la source de l’IRS et transfèrent éventuellement ces fonds au gouvernement.
La loi fédérale sur l’impôt sur le chômage, ou FUTA, est un programme financé en partie par la sécurité sociale. Le FUTA, parfois simplement appelé « chômage », verse des paiements limités aux employés qui perdent leur emploi sans qu’ils en soient responsables. Les employeurs paient la partie fédérale des impôts sur le chômage, mais le paiement est basé sur le montant du salaire versé aux employés. Les employeurs ayant des antécédents d’emploi instable peuvent payer un taux d’imposition du chômage plus élevé.